Archives de l’auteur : Geoff & Lodi

Derniers jours de repos

Du samedi 21 au mardi 24/07/2012

DSC_5542.JPG Contre toute attente, un très beau weekend! On passe beaucoup de temps entre le jardin et le salon, il fait quand même un peu trop chaud en plein soleil. Rhaaa, jamais content hein! On profite bien d’Eric, Sabrina, Lili et Malou!
Le dimanche, on a droit à la visite de l’une de nos supporters : DSC_5549.JPG Anne-Laure et son super gâteau aux pommes accompagné de Schoko-bon, miam, merci! Journée à la maison entre farniente, cris de bébé, pleurs de fillette et parties de ping-pong. Bon, ok j’exagère un peu!
Lundi, toujours beau et chaud, un petite balade en forêt pour se rafraîchir. Et pas de chance, l’office du tourisme de Gaillon est fermé le lundi alors que j’ai fait l’aller-retour sur le Schwinn d’Eric. Son pneu arrière se « découd » et une grosse hernie s’est formée car la chambre à air pousse. Pas de pneu à l’Intermarché.
Mardi, passage à l’office du tourisme, on a une carte du département correcte avec les voies vertes! On décidera quand même de passer par Evreux demain où l’office du tourisme semble être bien mieux fourni sur la région de Normandie d’après nos informations.
Je retourne à Louviers, chez Cycles Georget, pour récupérer la roue arrière à 18h10. Mauvaise nouvelle, ils ont pris du retard et la roue n’est même pas commencée!!! Je ne sais pas comment ils gèrent leurs journées mais au moment où nous avions pris rendez-vous nous étions les seuls de la journée! La roue sera montée en 45 minutes, bien et pas bien. À 42EUR de l’heure, y a intérêt à ce que ça soit bien fait! J’attends de voir!

On apprend une bonne nouvelle, en plus de certains de nos amis courageux, vous aurez la possibilité de voir Kelly et Valentin en chair et en os lors de notre retour! Vous pourrez glisser votre main sur la sueur de Valentin qui aura pédalé les 2 derniers jours avec nous (tu parles, il sera frais comme un gardon) et admirer le petit bedon grandissant de Kelly qui nous attendra sagement à Bruxelles car… vous l’avez compris, c’était la raison de leur retour anticipé! Félicitations!

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Concours France

Et voilà, notre grand concours continue avec cette fois une belle carte normande à remporter! On l’a pas encore, on va tâcher d’en trouver une belle!

Demain matin, Maître Geoffroy, sous l’oeil vigilant de Madame Elodie, pèsera le vélo et sa remorque selon le procédé suivant sur un sol horizontal, remorque détachée et avec tout le chargement nécessaire en début de journée (eau, biscuits, pâtes, sauce,…) :
1) Roue avant sur la balance et roue arrière au sol.
2) Ensuite roue avant au sol et roue arrière sur la balance.
3) Enfin la remorque sera pesée avec Me Geoffroy sur la balance.
Les trois résultats seront additionnés et le poids de Me Geoffroy sera soustrait du total.

Question : sachant que Me Geoffroy a pris quelques kilos depuis le Népal et que le train A démarre 1h10 avant le train B, quel est le poids du vélo et de sa remorque chargés, sans nous? (on vous prévient, y a un piège) 😉

Question subsidiaire (ne compte pas pour le concours) : quel est l’âge du Capitaine?

Tous à vos calculatrices! 🙂

Visite familiale dans la Manche

Du mercredi 18 au vendredi 20/07/2012

On revoit donc enfin Angèle et Patrick depuis tout ce temps. Les retrouvailles sont bonnes et on est vraiment content de les voir! On passera notre temps entre repos à discutailler, manger en discutant ou discuter en se promenant! 🙂
Le premier soir, je vais avec Angèle (Elodie fatiguée et découragée par la pluie) pour voir un spectacle en plein air sur le site des four à chaux. Super spectacle de la compagnie Gandini Juggling, entre danse contemporaine (très accessible) et jonglage! Et finalement, pas de pluie du tout pendant toute la durée du spectacle, quelle chance! La vidéo n’est pas très représentative, c’est juste pour se faire une idée.

P1210287.JPGDSC_5498.JPG Le lendemain, après avoir dit bonjour aux « demoiselles » qui sont en donkey-sitting ici, on visite un peu le centre de Coutances : sa cathédrale, l’église St-Nicolas avec une expo de meubles en carton design. Ensuite on passe par Coutainville pour DSC_5506.JPGune belle balade ensoleillée sur la digue!
Le vendredi, après un poulet frites DSC_5536.JPGpresque comme chez nous (manquait juste la compote), journée tranquille avec entre autre une chouette petite sieste dans les dunes de Hauteville-sur-Mer, décor presque belge! Petite P1210304.JPG balade bénéfique sur l’énorme plage alors que c’est marée basse. Il est bientôt temps de se dire au revoir pour reprendre la route du retour vers chez Eric et Sabrina. On reviendra (encore)! Sûr!

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Boire ou conduire…

Le retour approche à trrrrrrrrès grands pas! On est vachement impatient de VOUS retrouver! Mais quand? Pour des raisons d’organisation, on aimerait savoir qui vient et quand! C’est fixé pour le weekend du 12 août! À vos agendas!

Plusieurs possibilités pour qu’on se retrouve! Alors boire ou conduire, il faut choisir! Mais pas d’inquiétude, grâce à nous vous allez pouvoir combiner les deux! 😉

1) Juste boire : retrouvons-nous au Kultuur Kaffee à notre appartement à notre arrivée à Bruxelles (12/08 vers 17h-18h). Ceux qui auront manifesté leur envie de venir seront tenus au courant de notre progression par Twitter, histoire de pas poireauter devant chez nous! Amenez juste un truc à boire, on prévoit une petite base (bière, limonade, jus).

2) Boire ET conduire : oui mais conduire un vélo! On vous propose de venir rouler avec nous dès le vendredi de Dunkerque à Oostende, le samedi d’Oostende à Gent et le dimanche de Gent à Bruxsel! Libre à vous de faire les 3 jours (10-11-12/08 et env. 210 km), le weekend (env. 140 km) ou juste le dimanche (env. 70 km). Et pas d’inquiétude hein, vous avez vu notre moyenne? 13 km/h! Les détails sont sur la page Le retour!

On attend donc vos réponses par courrier postal, e-mail, SMS ou commentaire!

De la Loire à la Seine en 4 trains

Dimanche 15/07/2012

P1210269.JPG Arrivée au quai sans soucis, on est les premiers. Par contre, le chef de train n’est pas très content de voir ce qu’il voit : un tandem chargé à bloc avec une remorque et il sait déjà qu’il a d’autres vélos qui suivent derrière! Impossible de se mettre à l’emplacement vélo car il faut les mettre à la verticale (on a essayé). Le chef est sympa, il va nous mettre à l’avant du train et les gens vont prendre leurs bagages en cabine. Je raccourcis la bôme, je mets le vélo en diagonale verticale pour pas qu’il gêne le passage, c’est parfait! D’autres vélos arrivent et c’est les pour-parlers qui commencent. Il refuse de faire démarrer le train. La chef de gare arrive et engage sa responsabilité en acceptant qu’on réarrange un peu le bor*el pour dégager la plateforme.
Après discussion avec le chef de train (sympa), il s’avère que le transport de vélos spéciaux est interdit, idem pour les bagages un tout petit peu encombrants (sauf paiement de supplément) comme une remorque ou les grandes valises. Dans les TER, ils peuvent donc refuser l’embarquement et vous laisser sur le quai. La SNCF ferait bien de mettre un peu plus en évidence ce genre de détails au lieu de faire du greenwashing! Même au guichet de Nantes, cela avait l’air tout à fait faisable d’après l’employée SNCF. Mais, d’après le chef de bord, ils préfèrent ne pas fâcher et reporter le problème du client mécontent sur quelqu’un d’autre : le chef de train. À savoir donc : mieux vaut prendre des InterCités où il y aurait des wagons entiers pour les vélos moyennant un supplément de 2 à 5€, il y aurait aussi quelqu’un pour aider à embarquer. Notre dernier train du jour est un IC, croisons les doigts pour les suivants!
P1210273.JPG En gare de Rennes, les escalators ne font que monter depuis les quais vers le pont. Aucun ne redescend et l’ascenseur est au format chaise roulante bien sûr. Le passage de voies est interdit et suite à notre demande, on a déjà l’info de quai pour notre train qui est dans plus de 2h. On pourra donc faire ça tranquillement, les sacs d’abord et le vélo ensuite par les escaliers (pour redescendre sur le quai). Mais le technicien de service revient vers nous, il nous dit qu’il a un peu de temps et nous accompagne pour une traversée de voies! Super, ça mets 1 minute et nous voilà au quai n°1! On a deux bonnes heures tranquille à tuer : rédaction de la journée d’hier et de ce matin, sandwiches et revues féminines pour moi ou Fluide Glacial pour Elodie… euh, non, l’inverse et constat du nombre affolant de cyclotouristes!
P1210275.JPG Embarquement sans aucun soucis avec quelques autres vélos, le chef de bord est super compréhensif et aidant. Trois vélos pendus, un tandem et deux vélos adossés au tandem, alors qu’il y a 6 places, on est donc plus efficace! On tape la discute avec les autres cyclistes et on fait la connaissance de Florence et Nadège qui reviennent de la Vélorution de Concarneau où elles ont rencontré Réginald, cycliste de Bruxelles qu’on connait de vue (Réginald, si tu nous regardes… à la Drucker).
Changement à Caen sans aucun soucis, un employé nous a repéré et du renfort arrive : un jeune employé nous escorte pour faire un passage de voies, on n’a même pas dû demandé! Décidément, la journée nous faisait plus peur que ce qu’elle n’est finalement. On attend juste l’IC, on en a vu 2 cet aprèm et on craint les marches et l’étroitesse de l’accès…
P1210280.JPG Changement à Rouen, on a 11 minutes mais avec les 5 minutes de retard, les escaliers à descendre et les plateforme du train bien trop petite, on laisse partir le train et on attend le suivant qui est dans une heure. Le train restant 20 minutes à quai, on est tranquille pour monter avec l’accord du sympa chef de bord. C’est un IC mais pas de fourgon bagages comme décrit par le chef de bord du premier train, merci la SNCF!
Arrivés à Gaillon-Aubevoye, 2 km plus tard on est chez Eric (frère d’Elodie) et Sabrina. La semaine de reprise de contact familial commence!

Lundi 16/07/2012

Repos et recherche sur l’itinéraire vélo qui suit car on change les plans. Comme on devra attendre le rendez-vous pour la roue (24/07), on fera l’aller-retour à Regnéville en voiture (oops) pour rendre visite à au parrain et à la tante d’Elodie qui n’ont pas pu venir à notre mariage donc ça fait un bail qu’on les a pas vu! Cet aller-retour nous permettra de ne plus prendre le train car nos billets de ferry sont déjà réservés!
Difficile de trouver des infos précises sur les véloroutes qu’on voudrait emprunter car elles sont en projet (d’après le site www.af3v.org). Faudrait qu’on passe dans un office du tourisme.

Mardi 17/07/2012

Le retard d’Elodie dans le rôle de tata se rattrape doucement alors que pour ma part je fais toujours un peu peur à Lili avec mon look de hippie barbu.
Cet aprèm, on passe déjà déposer la roue arrière au magasin à Louviers, dès fois qu’ils auraient une annulation de rendez-vous… 🙂 Dju que ça fait longtemps que j’ai plus conduit une voiture!
Puis retour à la maison, Elodie fait la cuisine et je tond le gazon!
Eric ne rentrera pas trop tard du boulot et on pourra manger tous ensemble!

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De l’Espagne jusqu’au commissariat de Nantes

Mardi 10/07/2012

À la recherche de rayons pour la roue arrière! Eh bien, c’est bien difficile de trouver des rayons de la bonne longueur pour un Rohloff! J’ai été voir 3 magasins, Jesus a téléphoné à une bonne dizaine d’autres et aucun n’a ce qu’il nous faut! Pour les techniciens, on pourrait se faire faire la roue avec des rayons coupés à la longueur désirée mais ils ne seraient pas « double butted » et il paraît que c’est moins solide. Donc on hésite à faire refaire la roue avec ces rayons ou tenter l’envoi de Sapim dans un magasin en France à Nantes où nous pourrions être le 13 en fin d’après-midi (avec un train). Mais d’un coup, on pense que le lendemain c’est… la fête nationale! Pfff! Pas de chance! On téléphonera demain matin aux 2 magasins nantais et on sera fixés!
Pendant tout ce temps, Elodie a fait des recherches de recettes, fait les courses et DSC_5215.JPGfinalement préparé le délicieux repas de ce soir : lasagne courgettes salade suivie de magnifiques et nombreux desserts. Mousse au chocolat, roulé à la confiture, crème anglaise et meringues! Très très grand succès pour Elodie, tout le monde devient fou à la première goutte de crème vanille!

Mercredi 11/07/2012

On oublie les magasins du côté de Nantes et Saint-Nazaire, ils sont tous full ou fermés et puis le contact avec certains est plutôt mauvais. Au lieu de dire simplement que ce n’est pas possible, certains en « bons Français » nous répondent que « ooh la la, non mais faut du temps hein, et pis faut qu’on voit l’vélo hein, et pis vous êtes juste de passage » genre « j’ai pas qu’ça à fout’! »
DSC_5230.JPGOn opte donc pour le rayonnage avec les rayons coupés à Oviedo, petite ville à 30 minutes en train. On arrive 5 minutes trop tard pour déposer la roue chez Ciclos Fran (bel atelier), donc on est bon pour se trimballer la roue de 13h35 à 16h00. Ça ne nous enchante pas plus que ça alors on finira pas déposer la roue à la boulangerie d’à côté où on pourra la récupérer plus tard. Bon, c’est pas comme si on laissait 1000€ à quelqu’un qu’on ne connait pas mais c’est tout comme. DSC_5233.JPGDe toute façon, en le faisant naturellement, ça se voit pas, c’est pas marqué dessus, c’est juste une roue dégueulasse!
Visite expresse d’Oviedo, petite ville qui recèle de statues à chaque coin de rue! Retour chez Ciclos Fran, ils sont ok pour faire une réparation mais pas le temps de faire un nouveau montage. Bon, on demande 5 rayons en extra quand même et on espère que ça tiendra 1 semaine jusqu’à Aubevoye (frère d’Elodie) où on trouvera une solution.

DSC_5238.JPG  DSC_5253.JPG  DSC_5245.JPG

Jeudi 12/07/2012

Tout s’emboîte : on se décide à prendre un jour de retard à Aubevoye pour déposer la roue à faire rayonner complètement et on prendra le train de Gaillon à Caen (via Rouen), on a des news du ferry Dover-Dunkerque et ils modifient la réservation en ajoutant un passager supplémentaire car impossible de le faire en ligne, on soumets nos déclarations fiscales après un coup de fil à la banque pour une info. Tout ce qui nous manque : la réponse de Sapim pour savoir s’ils peuvent nous envoyer des rayons en Normandie, sinon le gars chez Cycles Georget nous la fera avec des DTSwiss Aerolite…
DSC_5273.JPG Après un super bon repas préparé par Ana qui va nettement mieux (de paire avec la météo), Jesus me conduit à Oviedo pour récupérer la roue. On rentre, on imprime le billet du ferry au truc de photocopie du coin et on enchaîne une mini-visite de Gijón entre amis avec nos hôtes et nos co-WarmShowers australiens.
DSC_5303.JPG On descend toutes les affaires par l’ascenseur, le vélo par l’escalier étroit (je pense qu’un tandem conventionnel ne passe pas), on charge le tout, on se dit au revoir et en avant avec Jesus qui nous escorte jusqu’au port. On se dit au revoir très rapidement car il ne peut pas entrer dans le port sans ticket. On arrive à l’embarquement de « l’autoroute de la mer » et tout se déroule très bien, le vélo sera avec les poids lourds au niveau inférieur. DSC_5313.JPG On monte, on découvre notre cabine et on est plutôt surpris : on ne s’attendait pas à autant de confort, on a même une mini salle de bain privée avec toilette et on a des essuies! On fait la connaissance rapide de Maryvonne, une bretonne qui tient le garage Peugeot de la presqu’île de Crozon.
On descend manger nos burgers maisons préparés avec amour par Ana, génial, super bon avec des petits oignons cuits, une rondelle de tomate, une tranche de fromage. Y a même des serviette dans le sac!
Retour en cabine comme si on était bourrés, ça tangue! Ouf, j’ai mes bracelets d’acupression!

Vendredi 13/07/2012

P1210251.JPG Réveil tranquille après une nuit reposante, vraiment! Lits confortables et assez long! Petit déj’ avec ce qu’Elodie a acheté hier.
On démarre sous la pluie qui devient de plus en plus fort et on cherche un supermarché. On trouvera un Auchan où l’on fait les courses pour 2 jours puisque demain c’est le 14 juillet et après c’est dimanche. Ensuite on devrait être à Laval. On voit le Flunch et on en profite pour se faire une bonne assiette! Profitant du wifi gratuit, on voit le mail de Sapim qui a déjà expédié un paquet de rayons chez le frère d’Elodie, super! En plus, Klaus nous a mis des rayons plus costauds encore, les « Force ».
Allez, on repart plus confiant quand la pluie s’est calmée et après 14 km… et oui, paf-le-rayon! Là, c’est le rayon de trop. La roue doit probablement être instable. On va à la gare la plus proche et on file à Nantes en TER (pas de billetterie à la gare et pas de contrôle, voyage gratuit donc). P1210255.JPGOn tourne environ 3h pour trouver un hôtel pas cher, entre attente pendant une averse ou aller-retour. Petit breakdown d’Elodie qui en a marre de ces soucis! On terminera à l’Ibis, faute de mieux dans le centre et stockage vélo facile.
On annule notre visite à Laval chez un ami du papa d’Elodie, dommage on avait bien envie de le revoir. En étant arrivé à la gare de Nantes, on se renseigne pour rejoindre le frère d’Elodie en train sans prendre de TGV et sans passer par Paris (critères souvent liés). Au guichet, ils ne savent pas faire de recherche très poussée et nous proposent de faire nos propres recherches par internet car ils n’ont pas accès à toutes les infos! C’est fou ça quand même! On trouvera 4 trains TER et IC pour 88,80€ par personne en un peu plus de 10h de voyage!!

Samedi 14/07/2012

DSC_5343.JPG On passe à la gare pour chercher nos nombreux billets de train de Nantes à Gaillon. Nantes-Rennes, Rennes-Caen, Caen-Rouen, Rouen-Gaillon. Ça nous coûte plus cher que le ferry de Gijón!
DSC_5350.JPG Petite balade dans la ville fort sympathique et artistique. On suit en partie la ligne rose tracée au sol à travers la ville et qui nous emmène d’oeuvre en oeuvre, chouette concept!
On retourne en ville après notre petit pain-fromage dans la chambre d’hôtel pour le feu d’artifice de la fête nationale!
Final bien chargé, tout le monde semble content. On quitte les lieux avec la foule et lors de la traversée d’une rue au vert pour les piétons, une voiture force le passage et je leur fais comprendre qu’ils ne sont pas dans le bon droit en frappant avec le plat de la main sur la vitre. Erreur! On touche pas à la voiture du môsieur! Passager et conducteur « Français«  dans la vingtaine d’année sortent du véhicule et s’approche de moi. Lorsque je tiens gentiment l’un d’eux à distance, il me dit « touche-moi pas » et je le corrige en disant qu’il faut dire « ne me touche pas ». DSC_5454.JPG Le ton monte, ils demandent où est-ce que c’était vert (genre on invente), ça dégénère et je me prends 1 pêche dans la poire. En résumé, je vais prendre des photos sur leur invitation « vazy prend la photo d’la voiture » et je me reprend 2 pêches (1 chacun). Elodie demande aux milliers de gens d’appeler la police qui est là à 30m mais personne ne bouge son c**. Bref, bienvenue en France quoi! J’ai donc une très belle photo de la plaque et malgré les coups j’insiste encore un peu (maso le gars) et je vais prendre un superbe cliché du conducteur. Ça s’arrêtera là, ouf. Ils font juste mine de faire marche arrière sur nous mais sans réelle intention. S’il y avait eu un couteau ou autre, je me serais calmé illico mais j’avais vraiment pas envie de laisser passer ça! Maso mais pas suicidaire! Bon, ok, on ne sait jamais, j’ai pris un risque, c’est sûr!
Petit tour par le CHU pour un constat, je suis le premier de la soirée, rassurant! Rien de grave. Ecchymoses légers, ils ont encore été gentils. On continue la tournée en passant par le commissariat pour le dépôt de plainte avec plein d’infos : plaque d’immatriculation (tiens le gars est déjà fiché), photos, contacts de témoins… on est efficace sur ce coup! Ça prend pas mal de temps et on ressort de là un peu avant 4h du mat’! La nuit va être courte, réveil à 8h15 pour train à 10h07.

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De Santiago à Gijón (avec la pluie)

Jeudi 05/07/2012

P1210052.JPGLa Galice, on nous a dit que c’était vert… maintenant on sait pourquoi! Aujourd’hui, on peut parler de « météo variable », ce sont des mots qui vont très ensemble en Belgique! Plutôt maussade, entre bruine et soleil, la journée passera du chaud au froid. On ne sait plus comment s’habiller : la pluie arrive, on met la veste puis une côte se présente, le soleil sort et on transpire sous nos couches!
On tente de suivre le Camino del Norte (trouvé sur bicigrino.com) mais on se heurte à des difficultés de relief et de revêtement. On prend une nationale, mais ça nous gonfle vite alors on se redirige vers le tracé de bicigrino.com et on roule sur la route nationale (mais plus petite que la première) autour de laquelle les pèlerins affluent! C’est incroyable, c’est une vraie autoroute à pèlerins, surtout si proche du but!
P1210079.JPG On traverse de jolies forêts d’arbres dont on pourrait dire qu’ils s’épluchent! Et leur sol est quasiment entièrement recouvert d’un tapis de fougères! Superbe, presque tropicale, la température en moins 😉
Au lunch, on s’arrête pour la pluie, on trouve un abri et on rencontre un type avec une prothèse de pied qui est là pour faire les cachets pour les pèlerins mais aussi pour parler de son projet de voyage à vélo en Amérique du Sud pour des enfants.
P1210097.JPG On continue la route en cherchant un endroit pour camper et, de kilomètres en kilomètres, on finit au monastère cistercien de Sabrado. Un père nous accueille pour l’enregistrement, il ne faut pas spécialement le carnet de pèlerinage ici, cool! Alfonso, un gros nounours diabétique et qui sent un peu l’alcool, s’occupe de nous expliquer où tout se trouve et nous informe qu’on peut visiter le cloître et l’église jusqu’à 22h. DSC_5041.JPGIl fait un truc magique avec sa moustache, impossible à décrire, c’est digne d’une scène d’Astérix chez les Bretons!
On visite rapidement le cloître et l’église et de suite, on remarque un truc, les visites le soir, ça aide niveau fréquentation touristique! On peut rester tranquillement là à faire des photos dans tous les sens sans gêner personne et sans être gêner.
Au souper salade, on tape la discute avec un couple de hollandais (à vélo) et un couple germano-hispanique (à pied).

Vendredi 06/07/2012

P1210104.JPG Tout le monde se lève tard aujourd’hui, le bruit de la pluie n’aide pas!
Après avoir salué Alfonso, on quitte le monastère équipés comme des cosmonautes, vestes, capuches, sur-pantalon et sur-chaussures! Ça se calme assez vite et les 13°C matinaux ne se ressentent pas beaucoup en montée sans vent. La petite bruine ne nécessite plus le sur-pantalon et j’enlève très vite mes sur-chaussures en vinyl anti-respirant : je suis plus mouillé dedans que dehors!
On cherchera plusieurs fois notre chemin car on tente toujours de suivre l’itinéraire bicigrino mais il emprunte des sentiers pas toujours revêtus, ce qui ne fait pas notre affaire. Quelques petits détours et nous revoilà sur la route!
La pause de midi approche à grands pas, nos estomacs nous le font savoir et juste à ce moment-là, en fin d’une belle descente : paf le rayon! Et là, je suis sûr et certain que c’est à cause du frein à disque en combinaison avec un vélo à lourd chargement! Le concept n’est pas compliqué à comprendre, on freine sur le moyeu via le disque alors que la roue à tendance à continuer sa rotation. Que se passe-t-il? Une torsion du rayonnage provoque l’étirement des rayons et se solde par la casse! Ce phénomène est, d’après moi, absent lors du freinage sur jante! Bref, on trouve un abri très rapidement, je change le rayon (je garde le même nipple, ça m’évite d’enlever pneu, chambre à air et fond de jante) et j’en profite pour effectuer le remplacement des plaquettes de freins avant et arrière. P1210137.JPGPendant ce temps, Elodie prépare la « table » et tout sera prêt pour démarrer la cuisson des pâtes quand j’en aurai fini avec ce tandem! Il nous reste 2 rayons en réserve pour l’arrière… On va tenter d’en trouve en France.
On reprend la route en disant au revoir à notre ami cheval qui est venu nous voir sous l’abri. C’est comme ce matin, veste, pas veste, pluie, pas pluie, froid, moins froid jusqu’à ce que le soleil pointe le petit bout de son nez! Il ne restera pas longtemps mais au moins il fait sec pour les derniers kilomètres de la journée.
On arrive à l’auberge des pèlerins de Vilalba mais il faut le carnet de pèlerinage… Pas de chance, et la nana à l’accueil semble ne pas vouloir en démordre et n’a pas l’air très motivée par son travail (style employée communale) car cette auberge est une infrastructure de la région ou un truc du genre. Aaaah, vive les petites auberges comme la dernière fois ou les monastères! P1210142.JPG On continue un peu la route et on trouvera un genre de prairie ouvertes où un fermier du coin, à qui on demande si on peut y rester, nous dit que si c’était chez lui ça ne poserait aucun problème. Mais il ne sait pas à qui c’est. On tente l’affaire, on s’y pose d’abord pour manger puis après seulement, on plante la tente. La fréquence de passage de véhicules sur la petite route est plus que rassurante 2 voitures en 2 heures. On ne risque pas de déranger!

Samedi 07/07/2012

P1210159.JPG On se réveille après une excellente nuit avec la pluie, on prépare tout, on enlève la tente intérieure, on attend que ça se calme et hop on démonte le reste et on remballe l’extérieur et le sol trempés. La mauvaise nouvelle c’est qu’on a une fuite au niveau de la porte! Bon c’est un goutte par 30 secondes, mais tout de même!
Sur la route, c’est entre bruine et éclaircies passagères. Avant une belle descente, on se fait un petit paf-le-rayon et je répare en quelques minutes sans enlever la roue (c’est du bon côté par rapport au disque du frein et je garde le même nipple). Pour la descente, on garde nos vestes mais pas nos pantalons de pluie, ça sera plus agréable. P1210169.JPG Tu parles, lancés à pleine vitesse, v’là t’y pas qu’une méga-drache s’abat sur nous. Avec les camions qui suivent, difficile de s’arrêter, la route ne le permet pas! On arrive en bas complètement détrempés (sauf le tronc grâce à nos vestes, ouf). On commande des sandwiches (bocadillos de tortilla) dans un resto pendant que mes chaussures, semelles et chaussettes sèchent avec les petits rayons de soleil qui traversent l’épaisse couche de nuages. On redémarre et un peu plus tard, re-paf le rayon! Nooooooon! Ça commence à nous peser cette histoire! On continue sans réparer car le camping ne doit plus être très loin. On arrive finalement sur la côte Nord de l’Espagne. C’est beaaaaaau, ça commence par une eau superbement vert turquoise qui rappelle qu’on a bien affaire à un océan, ça continue avec la flore qui rappelle les dunes de Belgique puis on découvre les falaises qui nous font penser à la Normandie et nous font rêver à l’Angleterre! Bref, sous le charme nous sommes!
On arrive dans un camping très agréable, on fait sécher la tente et son footprint (le sol) tant qu’il y a ce soleil bien agréable qui nous réchauffe! On monte le camp, on se douche, Elodie fait le linge et je remplace le rayon. DSC_5109.JPGAprès avoir manger la salade de l’été, on va se promener sur les bords de la côte. C’est vraiment bien aménagé par ici : peu de maisons, pas de gros hôtels et une belle promenade piétonne qui longe le littoral! En plus cette promenade est accessible à tous (valides et moins valides)! Belle lumière, quelques photos et au lit!

Dimanche 08/07/2012

DSC_5174.JPG La journée s’annonce bien puisqu’on a le temps de tout remballer et de déjeuner sans pluie et, qui plus est, la tente est complètement sèche! On longe la côte et on tente d’apercevoir les fameux rochers de la Playa de las Catedrales mais en vain, il faut vraiment que la marée soit basse. On a tout de même vue sur tous ces rochers plantés là dans l’eau! Ça me rappelle un peu les Twelve Apostles d’Australie. On continue la route nationale qui est relativement peu fréquentée, dimanche oblige.
P1210197.JPG On se trouve une table de pique-nique pour nos sempiternelles pâtes du midi et on a toujours pas eu de pluie! Puis on enchaîne assez rapidement car le vent nous refroidit en pleine digestion! Et c’est évidemment à ce moment que sort le soleil pour les quelques (petites) côtes qu’il nous reste.
On finit par arriver à Puerto de Vega où l’on se paie une glace pour fêter une journée sans pluie et sans casse! Un bruit bizarre vient de de l’autre côté de la rue, probablement au café là. Le camping est à 250m, mais on les fera à pied car ça grimpe trop pour une fin de journée! On reprend le vélo, on s’apprête à le pousser, je manoeuvre et là… nooooon pas paf-le-rayon, mais clic-le-rayon! Un rayon pend lamentablement, j’avais donc bien entendu un des rayons faire paf pendant qu’on mangeait et que le vélo était sagement parqué!  Là c’est le pire du pire quoi, vélo à l’arrêt (mais en pente avec le frein à main)! Et avec tout ça, on n’a plus de rayon de rechange! Pas question de faire 120 km comme ça, on a de la chance, il y a plusieurs sociétés ferroviaires en Espagne et un train pourra nous emmener à Gijón demain depuis Villapedre, à 3 km d’ici!

Lundi 09/07/2012

P1210227.JPGOn quitte tranquillement le camping relativement pourri pour le prix (terrain en pente) et la toute petite gare pour les tous petits trains s’avère être à moins de 2 km du camping, bonne nouvelle! On attend le train, on se demande comment ça va se passer mais la hauteur du quai est déjà rassurante.
P1210235.JPG Le train arrive, c’est un genre de RER mais qui ne passe que deux fois par jour. Il s’agit d’un autre réseau ferroviaire que la Renfe, on est dans un train de la Feve. C’est donc pour ça que le réseau de la Renfe est si peu dense! Un changement sans histoire à Pravia, même quai. Arrivée à la plate Gijón et on se dégotte un WiFi au McDo du centre, hélas de nouvelle de notre WarmShowers qu’on a tenté de prévenir de notre arrivée prématurée. On passe par l’office du tourisme pour avoir un plan de la ville avec les pensions mais on passe un coup de fil à Jesus et, en fait, il nous attend! Il avait donc bien reçu notre SMS d’hier alors que j’avais reçu un message d’erreur sur mon téléphone. P1210240.JPG Bref, on arrive chez lui, on fait sa connaissance ainsi que celle d’Ana, sa copine. On en arrive rapidement à parler de notre voyage, des siens et on regarde nos photos d’Iran, c’est presque déjà nostalgique pour nous!
Après les douches, ce soir, on va manger avec un ami à eux dans un resto typique où ils servent du cidre naturel non pétillant que les serveurs versent d’une façon très spéciale afin de le rendre presque pétillant pendant quelques secondes : la bouteille quasi au dessus de la tête, ils versent dans le verre tenu par l’autre bras tendu vers le bas, tout un art! Soirée amusante, on sent qu’on va bien s’entendre et qu’on s’entend déjà bien avec nos WarmShowers de Gijón!

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Bilan Maroc

DSC_1025.JPG Le temps file de plus en plus vite et notre séjour au Maroc est déjà fini depuis plus d’un mois. Il est plus que temps de faire le bilan de ce parcours d’un mois et demi et de plus de 1600 km.

Quand nous avons dû changer nos plans de voyage, l’idée de venir au Maroc m’est très rapidement venue. Quand j’avais 9 ans, le Maroc fût mon premier « vrai » voyage avec mes parents. J’étais jeune mais j’en garde beaucoup de souvenirs . Au Maroc je savais qu’on allait s’en mettre plein la vue et c’était la destination idéale pour un peu de dépaysement avant un retour progressif vers l’Europe. Et en se rendant dans un pays musulman on avait l’espoir d’y trouver un peu plus de « chaleur humaine » qu’en Europe.
Même si ce n’est pas encore l’Europe, notre arrivée à Casa nous a fortement rapproché de ce qu’on connaît. On y parle français et il y a plein de Marocains… un peu comme à Bruxelles quoi! 😉 En Inde, on a pas eu le choc dont tout le monde nous parlait (on était prêt), mais l’arrivée au Maroc et toute cette modernité nous a donné une impression très étrange à laquelle on ne s’attendait pas. Bien sûr, par la suite on a pu se rendre compte que pour la plus grande partie des Marocains, la vie est bien différente que pour nous, petits européens.

À Casablanca, nous avons pu de suite apprécier l’accueil marocain et nous rendre encore une fois compte que culture musulmane est bien souvent synonyme d’hospitalité. S’il y a des contraintes à voyager dans des pays musulmans (tenues vestimentaires, démonstrations en public…), nous les apprécions.
Bien sûr le Maroc est un pays archi touristique et l’appât de l’argent peut fausser les relations avec les gens. L’Inde et le Népal nous ont peut-être rendus trop méfiants…

Mais au Maroc nous avons senti que les gens étaient prêts à nous ouvrir leurs portes et ils l’ont parfois fait. Mais nous ne l’avons cherché que rarement… Loger chez les locaux ce n’est pas ce qu’il y a de plus reposant après une journée de vélo et l’idée de manger à 23h, des plats énormes, ne nous enchantait guère. Lorsque nous avons utilisé le site CouchSurfing nous avons même essayé d’aller davantage chez des occidentaux. Ce n’est sûrement pas ce qu’il y a de mieux à faire pour découvrir un pays, mais la différence de culture est parfois difficile et il est bon de retrouver des repères et de rencontrer des gens qui comprennent ce dont on a besoin sans rien avoir à dire.

Le camping sauvage au Maroc n’est pas toujours des plus facile mais tout à fait faisable (même si fortement déconseillé dans le guide du Routard). Même si dans beaucoup d’endroit ça semble désertique, il n’est pas évident de trouver un endroit où ne surgira pas quelqu’un. Mais bien souvent ça n’étonne personne de vous voir planter votre tente. Les seuls que ça dérange ce sont les policiers… « sécurité, sécurité! ». Ils ne sont pas méchants et veulent notre bien mais mieux vaut camper loin d’une ville pour ne pas être embêté.

Les paysages… est-ce la peine d’en parler? Vous avez vu nos photos. C’est beau, même très beau. Bien sûr parfois c’est un peu monotone à vélo quand le paysage est le même sur des dizaines de kilomètres, mais ce n’est pas arrivé trop souvent. Et puis, c’est plutôt méditatif! Certaines villes sont superbes et il y a des détails dans l’architecture et la déco qui sont magnifiques.On ne peut que vous conseiller d’aller explorer ce beau pays.

Les deux choses qui nous ont attristé lors de ce séjour et nous ont gâché l’image de ce pays, c’est l’éducation des enfants et l’abondance des déchets dans la nature.

Il est très agaçant de voir ces jeunes sans arrêt vous demander un dirham, un bonbon ou un stylo. Mais les touristes y sont pour beaucoup dans ce problème. S’il vous plaît, quand vous irez un jour au Maroc ou dans n’importe quel pays pauvre, ne donnez rien aux enfants qui mendient. Vous ne sauverez personnes en donnant un bonbon ou un stylo. Donnez plutôt de l’argent à une association que saura quoi en faire plutôt que d’inciter les enfants à continuer à mendier au lieu d’aller à l’école. Certains enfants nous demandaient des bonbons avec une sucette en bouche… ils ne sont pas tous tellement dans le besoin. C’est simplement devenu un automatisme de demander quelque chose aux touristes. En Turquie nous avons vu des enfants pauvres également et pourtant jamais ils ne nous ont demandé quelque chose. Beaucoup d’adultes marocains admettent que c’est un vrai problème dans leur pays. Il paraît que, maintenant à l’école, on dit aux enfants de ne pas demander quelque chose aux touristes.
L’autre problème que nous avons rencontré et qui là nous a affligé, ce sont les quelques cailloux que nous avons reçu par des jeunes garçons. Ce n’est arrivé que 3 fois, mais ça a été 3 fois de trop. On connaissait ce problème par les récits d’autres cyclistes mais on espérait ne pas y avoir affaire. Apparemment même les jeunes marocaines reçoivent parfois des cailloux, les bus aussi ont leur quota de vitres brisées en roulant… Pour nous ce sont des comportements inadmissibles que les adultes semblent minimiser. J’ai parfois observé les enfants jouer entre eux et dans leurs gestes j’ai retrouvé ceux que j’observe dans la cours de mon école… coup de pieds, coup de poings… Les problèmes de comportements des petits d’origine marocaine que j’ai à l’école se retrouvent au Maroc et je pense vraiment qu’il y a un problème d’éducation chez les garçons qui sont des petits rois. Je ne pense pas que c’est faire preuve de racisme que de dire cela… c’est juste un constat.
Pourtant avec les adultes nous n’avons jamais eu de problèmes et ils ont toujours été très sympathiques avec nous. De tout le voyage c’est sans doute au Maroc que nous aurons eu le plus de « bonjour », de « bon voyage », de « soyez la bienvenue », de « bon courage » et d’applaudissements. Bien sûr cela fait toujours plaisir. De plus ils ont toujours été très respectueux et nous n’avons été pris en photos comme des bêtes curieuses que très rarement. Ils se sont souvent montrés intéressés, mais n’ont jamais fait preuve de curiosité déplacée.

Concernant les déchets, vous avez pu le constater sur certaines de nos photos, il y a un gros problème. Nous ne pensions par voir cela dans un pays si proche de l’Europe. C’était encore pire que la Turquie et parfois même comparable à l’Inde.

Bref, ce bilan pour dire qu’au Maroc il y a du bon et du moins bon, mais que c’est un pays à découvrir! Si vous avez envie d’un peu d’exotisme aux portes de l’Europe, c’est une destination idéale.

De Porto à Santiago

Samedi 30/06/2012

P1200978.JPG Gros petit déj avec Sabrina et Thomas dans une de ces pâtisseries où tout est délicieux puis retour à la pension pour descendre les affaires, on s’est décidé seulement ce matin, on quitte Porto!
Crevaison arrière avant le départ, le pneu était plat à l’intérieur de la pension! Dégonflage blague? Non, bien crevé, peut-être à cause de tout le verre brisé devant la pension à notre arrivée. On change de chambre à air vite fait et on démarre. Après 2 ou 3 km, je remarque la crevaison de la roue droite de la remorque! Très probablement due aussi à du verre brisé et coincé entre les pavés aux alentours de la pension puisqu’on était dans le « nightlife area ». Changement de chambre à air aussi, c’est plus rapide que de réparer.

P1200995.JPG Route peu intéressante et/car pavée. Comme ça nous secoue et nous ralenti un peu trop, on fera la suite sur la N13 après lunch, ça avance clairement mieux!
On s’arrête au camping de Fão où on nous propose de nous installer dans un endroit étrangement placé puisque la zone pour tente est 40m plus loin et dotée d’un gazon agréable. On insiste pour aller à la zone des tentes où il y a plein de place et quelques tentes déjà installées, mais c’est non. On comprend pas et ils ne donnent pas d’explication valable. Mais comme ils ont une fête ce soir, c’est la règle (mais la fête ne se fait pas là). Je le lancerai un « Strange rule, strange people » avant de partir. Ils avaient presque un comportement d’indiens : gentils mais illogique. C’était presque sectaire tellement ils restaient tous polis tout en restant bizarres!
On s’en va mais la région est interdite au camping sauvage pour cause de « parque natural ». On roule encore mais le prochain camping est à 24 bornes alors qu’on aurait aimer s’arrêter tôt. P1200998.JPGY a moyen qu’on y soit pour le coucher du soleil. Soudain, surprise, un panneau « campismo » apparaît. On y fonce! Et on y gagne! Un poil moins cher, un emplacement pour tentes où on est seuls, la meilleure pelouse jamais vue en camping pendant ce voyage, une ambiance familiale, des sanitaires impecc’!

Dimanche 01/07/2012

On quitte le camping après séchage intérieur de la tente (oui l’herbe c’est très confortable mais c’est humide). La route de la côte est relativement peu intéressante, enfin surtout via la N13.
P1210011.JPG Lunch juste en face de l’Espagne dans le vent qui ralentit fortement la cuisson des pâtes et nous refroidit pendant la digestion. Dernier Calippo au dernier village portuguais et en avant pour l’Espagne, le retour (el volver)!
Après une hésitation sur le chemin à suivre puisque tous les campings sont à la côte, on continue le chemin prévu et on tombe sur un supermarché ouvert, chouette! On continue la route et on arrive à Tui (ou Tuy, ils n’ont pas tous l’air d’accord) où l’ambiance est déjà surchauffée, finale de l’Euro oblige! On se trouve un petite auberge à dortoirs où on sera juste avec un Allemand. DSC_4868.JPG Après avoir mangé, on file tâter l’ambiance au centre : c’est la folie, ils viennent de marquer un but et la fin du match se solde par un 4-0 écrasant et tout le monde fait la fête ici! Retour à l’auberge pour une nuit calme et reposante.

Lundi 02/07/2012

P1210028.JPG Départ tranquille.
Route nationale plutôt chiante et impossible pour nous de suivre le Camino car il faudrait un VTT! Bref, de la borne pour de la borne, chaleur et côtes, la mauvaise combinaison. On voit tout de même quelques pèlerins puisque le Camino emprunte parfois notre trajet.
Arrivée à Caldas de Reis où on se trouve une « Albergue de Peregrinos » : P1210037.JPGun grand dortoir, des belles toilettes, et des douches communes mais non mixtes, dommage! 😉 Beaucoup d’Espagnols à l’auberge et peu de contacts, ça changera peut-être sur le chemin en quittant Santiago. Une chose nous fait un peu « peur », le checkout est à 8h! Glps, va falloir se lever tôt!

Mardi 03/07/2012

Le bruit des paquetages commence vers 5h30, Elodie choisit les bouchons et moi je me retourne de temps en temps pour la regarder car je n’ai pas de montre. Quand il est l’heure de se lever pour nous (7h), on est les derniers, seuls dans ce grand dortoir! Ils sont tous partis très tôt, probablement dans l’espoir de faire leur dernière étape (35 km tout de même).
Des bornes avec une météo idéale : couvert et 20°C! On adore! La route n’a rien de spécial et on arrivera avant le lunch à Santiago! On fait nos pâtes dans le grand parc du centre, personne ne nous regarde de travers, ouf car ça fait quand même un peu bizarre de faire sa popote en plein centre ville…
DSC_4905.JPG Après avoir payé 0,10€ la liste des auberges et pensions de la ville à l’office du tourisme (incroyable mais en voici une copie pour qui veut), on se dirige vers la moins chère qui a une place pour les vélos mais elle est full. Juste à côté, une autre à un prix raisonnable avec aussi de la place pour le vélo, impecc’! La dame n’a pas l’air commode mais on parvient à se comprendre et ça finit bien!
Petite visite éclaire de la cathédrale et des environs pour l’aprèm et retour à la pension après un… Burger King, oops!

Mercredi 04/07/2012

Visite de la ville entre les gouttes. Balade tranquille puis mise à jour du site.

DSC_4981.JPG  DSC_4989.JPG  DSC_5013.JPG

Le truc rigolo à Santiago c’est qu’on voit de tas de gens habillés comme nous, un peu sport/rando. Certains sont arrivés la veille et sont plutôt relax, d’autres par contre viennent d’arriver et sont encore bien crades et complètement à bout de forces, assis ou couchés devant la cathédrale!
Et puis c’est aussi probablement la ville où on a vu le plus de cyclotouristes bien équipés de tout le voyage!

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