Archives de catégorie : Turquie

Retour vers la Mer Noire

Mercredi 21/09/2011

P1130372.JPG Aujourd’hui, la route est moins sympa car en travaux! Les 2×2 bandes confortables font place à 2×1 bandes tantôt d’un côté de la route, tantôt de l’autre côté. Les dépassements de camions de chantier sont tout de suite moins agréable et nous forcent parfois à nous rabattre sur le côté. Malgré cela, le paysage (toujours aussi beau) et la vitesse de croisière (élevée car pas mal de descente) nous permettent de garder le moral au beau fixe. Le petit thé offert en station-pipi (on appellera ça comme ça maintenant) y participe aussi!
Alors qu’on traverse des zones plutôt peu habitées, on cherche un endroit pour manger nos pâtes. On s’arrête après 50 km (déjà) car on trouve un endroit avec de l’ombre et je lance à Elodie « non mais tu crois qu’on trouvera une table ou quoi ». Et bien oui, deux tables de pic-nic avec une fontaine d’eau potable et à l’ombre qui plus est! On est en fait au milieu d’un petit village coupé en 2 par la route.
P1130386.JPG On continue de rouler et on atteindra les 75 km en s’arrêtant près de la rivière qu’on longe depuis quelques kilomètres déjà! L’eau est fraîche mais permet un débarbouillage au gant de toilette (merci Maman) agréable.
Les nombreux moustiques nous font entrer dans la tente, rapidos, on en sortira que pour faire pipi et se brosser les dents.
Au loin, on entend des explosions (ou coups de feu), pas rassurant! On se dit que c’est les gros travaux de la route qui ne s’arrêtent pas la nuit (les camions défilent à toute heure) et comme on a déjà vu des portions de route avec de très très gros trous (ils placent des écoulements sous la route), on se dit que c’est ça les boums…

Jeudi 22/09/2011

On quitte notre emplacement pour remonter sur notre D-100 préférée en direction de Samsun! A une station-pipi, on reçoit chacun 2 thés et un gros morceau de melon.
P1130405.JPGLes travaux et les klaxons des camions (vraiment fort, ça fait vraiment mal aux oreilles) nous font un peu regretter de prendre cette route. Bon, le paysage est heureusement toujours au rendez-vous ainsi que la météo, plus douce d’ailleurs (toujours une trentaine de degrés mais ciel voilé).
Contrôle de police ce matin! Ça faisait longtemps! Ils nous obligent à mettre nos casques et rouler sur le côté. Etrange puisque le casque moto ne semble pas obligatoire ainsi que la ceinture en voiture, et l’usage du téléphone au volant est largement répandu! On s’exécutera pour quelques kilomètres mais on retournera vite sur le bon macadam bien roulant sans nos casques (on les met quand même quand on trouve que c’est risqué, hein).
Dans l’aprèm, alors qu’on voit une source d’eau potable (petit muret facilement reconnaissable), on est invité pour le thé en bord de route avec un groupe d’amis. Ils s’intéressent à notre voyage, nos métiers,… comme d’hab. Plus intéressante est la question « pourquoi le vélo et pas le bus ou l’avion? » On aura le temps de répondre seulement « La nature! ». Elodie voulait ajouter « Les rencontres en bord de route » mais le seul a parler anglais commence un autre sujet. Ils nous mettent en garde par rapport aux kurdes, PKK, etc (c’est la 2ème fois), mais ils avouent en venir ou y avoir des amis/famille. On apprend aussi que leur premier ministre incite les turques à avoir minimum 3 enfants! Pour avoir encore plus de poids en Europe?
Sur la route, alors qu’il commence à être tard, en demandant où camper, tout le monde nous dirige vers un petit village où il n’y a visiblement pas d’endroit pour camper! Sur place, un monsieur semble vouloir nous héberger et le seul jeune parlant anglais (arrivé au village il y a 10 minutes) joue le rôle d’interprète pour faciliter les échanges car monsieur doit d’abord demander à madame! On sera accueillis, nourris et logés par des habitants qui nous laissent la maison (la famille dort ailleurs, on n’a pas tout compris).

Vendredi 23/09/2011

P1130424.JPG Ce matin, c’est difficile de partir car le petit déj s’éternise gentiment avec nos hôtes qui sont tristes de nous voir partir déjà mais nous voulons rouler! Elodie reçoit 2 petits cadeaux (collier, bracelet) et les voisins défilent pour nous rencontrer.
On prend la route et après 25 km, une crevaison! Probablement due à des déchets d’usinage de la jante (probablement lorsque le gars d’Istanbul a agrandi le trou de la valve).
On arrive à Osmancık à la mi-journée et on se paie un döner pour changer un peu de pâtes.
Sur la route, dans l’après-midi, on reçoit des amandes et cacahuètes (des sucrées genre M&M’s et des salées) d’un camionneur qui nous avait fait signe de nous arrêter. Mmmmh! Un peu plus tard, on a de nouveau 2 thés offerts par le gérant d’un resto routier un peu désert. Ils sont sympas et on parle du rapport entre la taille de leurs ventres, les nôtres et le fait de faire du vélo (c’est un thème récurrent)!
P1130453.JPG Plus tard, le vent se lève, le ciel devient menaçant et on décide de poser la tente à côté d’une mosquée en travaux et de Raşit, un des nombreux vendeurs d’oignons qui vit dans sa cabane toute l’année en bord de route et qui nous offre le thé! Après avoir monté le camp, voilà notre première pluie turque qui arrive et qui tombera une bonne partie de la nuit.

La s’maine passée,
à 4 du mat’,
j’y ai pensé,
les larmes éclatent!
… … … …
Chaque jour, j’y pense,
Ce grand voyage,
Quitter la danse,
Voir des nuages,

Chaque jour, j’y pense,
Partir un an,
Déjà immense,
Mais plus longtemps…?

Chaque jour, j’y pense,
Parfois, j’en pleure,
Court et intense,
Pendant des heures,

Chaque jour, j’y pense,
A quoi? A qui!
A not’ Florence,
Trop tôt partie.

Samedi 24/09/2011

Réveil, rangement, petit déj et séchage tente bien mouillée en 2h : beau chrono!
DSC_2553.JPG La route est toujours bonne et le paysage sympa. Lors d’une pause à une station-pipi Total à Merzifon, le patron nous invite dans son bureau, un très gentil vieux monsieur. Il était content de nous montrer qu’il avait reçu une carte postale de Paris de cyclistes (Vincent et Flore, si vous nous lisez) qu’il avait hébergés et notre passage devait lui rappeler cette histoire. Il nous offrira 2 thés et 2 pommes d’Amasya chacun ainsi qu’une bouteille d’eau du market!
Première journée depuis longtemps où le thermomètre ne dépassera pas les 30°C! On sent que la saison change par le coucher du soleil toujours de plus en plus tôt et l’inclinaison de ses rayons, même à midi.
P1130473.JPG Sur la route, on tente la traversée du premier tunnel d’une longue série. Cela semble dangereux car il n’y a pas de bande d’arrêt d’urgence pour nous, on préfère la petite route qui serpente à côté (plus sympa en plus). Pause thé (payé) à une aire de repos/resto/moquée et avant de partir pour trouver un endroit pour dormir, on demande si on peut camper devant la mosquée car l’herbe verte et confortable nous fait de l’oeil! Accepté, on monte le camp et on profite des toilettes pour se débarbouiller.

Dimanche 25/09/2011

Mauvais jour : paysage moins bien (on fait les difficiles), les camions klaxonnent toujours autant et aussi fort et la route est en travaux.
Il est bientôt l’heure de manger midi mais une côte se dessine à l’horizon et Elodie est à bout de force (pas assez mangé ce matin), on s’arrête à une table d’une station-pipi pour manger du pain/fromage et on reçoit 2 thés du pompiste bien sympa qui nous fait des petites tapes dans le dos lors de notre départ.
Grosse étape car finalement pas d’endroit pour camper entre la mosquée d’hier et Samsun! Heureusement, on termine par de la longue et fraîche descente. Encore un petit thé offert à l’entrée de la ville lors d’une pause station-pipi.
P1130483.JPG On est accueillis comme des rois par nos premiers Warmshowers (le CouchSurfing des cyclistes). Önder est pharmacien et vit au-dessus, dans l’immeuble familial.
La pluie s’invite à nouveau dans la soirée, ouf on est à l’abri! Fini les 30°C, mais toujours un bon 25 à un moment ou un autre. D’après Önder, la saison des pluies en région de la Mer Noire commence tout juste, chouette!
On passe la soirée à regarder nos photos sur leur TV, c’est drôle de revoir nos photos du début, depuis Budapest avec tout le monde puis les premiers jours avec Ole et Soph…

Lundi 26/09/2011

Alors qu’on avait demandé à Önder s’il connaissait un petit hôtel pas cher pour cette nuit (on reste à Samsun, repos), il nous propose de rester une nuit de plus chez eux! Proposition acceptée évidemment.
Aujourd’hui, mise en ligne de ce long message, nettoyage du linge en laverie, nettoyage de la chaîne arrière et petite balade prévue. On vous dira quoi plus tard!

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Ça grimpe et c’est beau!

Dimanche 18/09/2011

Première étape avec la remorque, on sent bien les 7 kg de plus!
On ne sent pas trop de « pompage » de la remorque car nous sommes lourd (pas la même sensation que sur un vélo « vide ». Je sens aussi que la roue arrière est soulagée, surtout dans les bosses/trous de la route.
Ça grimpe bien, c’est dur mais faisable avec beaucoup de petites pauses.
P1130206.JPG Notre super gros petit déj’ de l’hôtel nous permet de tenir bon jusqu’à Bolu. Mais on triche un peu car à une station essence, on mange notre poire et le gérant nous appelle pour nous offrir un thé et des baklavas! Et on est prié de finir la boîte (heureusement, ils sont délicieux)! Plus tard on s’enfile notre Metro (c’est un genre de Mars) pour finir l’ascension.
DSC_2470.JPGArrivés à Bolu, l’attelage sur le trottoir attire les foules (surtout à la sortie de la prière) pendant qu’on mange des boulettes köfte. On remplit les gourdes aux robinets publics et on s’éloigne de Bolu. Des enfants nous aident à trouver une place pour la tente. Il est 20h et on a pas très faim (manger tard à Bolu), allez, juste le dessert avec un bout de pain et au lit!

PS : j’ai oublié de vous dire que mes « petits copains de derrière » sont tous bien rentrés chez eux après avoir fait la fête!

Lundi 19/09/2011

P1130234.JPGIl fait toujours beau en Turquie et le réveil est quand même difficile car l’étape d’hier était dure. On décolle à 9h20 pour une étape qui nous fera passer la barre des 1000 m!
On roule sur une route neuve (inaugurée par un autre cycliste qui y est passé il y a quelques mois avant toutes les voitures), une nationale à 2×2 bandes qui longe l’autoroute de 2×3 bandes… étrange! Bref, ça roule bien, lentement en montée et max 50 en descente (molo-molo, dégué-dégué avec la remorque). P1130254.JPGLors d’une pause à une station essence, le jeune gérant nous propose des chaises pour se reposer (ça arrive souvent ça) et nous offre des şeker (genre de babeluttes) et des cigarettes (ça arrive souvent ça aussi), mais on n’accepte que les bonbons! P1130295.JPGOn s’arrête pour manger au bord d’un lac qui est apparemment un projet pilote pour la gestion des zones humides en Turquie (Climate Change, blablabla). Le paysage est vraiment sympa! En fin d’aprèm on fait les courses dans une petite ville qui ne nous inspire pas tellement (Gerede). On roule encore un petit peu et on s’arrêtera dans un champs après avoir demandé aux 3 vieux en bord de route.

Mardi 20/09/2011

P1130315.JPG On se réveille dans une purée de pois bien fraîche à 8°C max… Ça change! On replie bagages et on sèche la tente avec les mains gelées. Le soleil perce et chasse toute cette humidité, juste à temps pour un petit déj’ au soleil avec les vaches pendant que la tente sèche jusqu’au bout.
P1130323.JPGLe paysage est de plus en plus chouette et alors qu’on commence à avoir faim, on s’attaque une dernière côte difficile avant de chercher un endroit pour manger (pour midi). L’obstacle derrière nous, 4 jeunes nous interpellent pour partager leur mini-pic-nic, on a droit à du cake salé et du cake au chocolat. On repart même avec un doggy-bag! A la prochaine station essence, pause pipi et flotte. DSC_2473.JPG Notre vélo intrigue et toute l’équipe du resto de la station vient voir ça. On mangera notre doggy-bag avec un morceau de poulet offert par la maison accompagné d’un petit thé! Finalement, on les aura pas mangées nos pâtes au thon!
La suite, ça roule bien et on arrive assez tôt à Çerkeş où on voit un petit hôtel. Elodie se sent sale après trois jours sans douche, je lui dis « Max 30 TL » et elle me dit « Alors c’est pas la peine d’aller voir! ». Hé ben, c’était 30 TL la nuit (+/-12 €)! Elle pas belle la vie? Elle est « Plus belle la vie! »

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Let’s go!

Samedi 17/09/2011

DSC_2441.JPG Comme prévu, on s’en va rouler comme si on était chez nous… sans bagage, juste de quoi pique-niquer et se baigner dans le lac. C’est plutôt plat et ça roule bien, mais arrivés sur place, on constate que le « lac » est plutôt une zone inondée très nature! Pas de baignade donc, juste quelques photos et… une interview pour TRT, télé nationale mais leur chaîne « Belgesel » (documentaire)! Troisième télé donc! On a réussi à glisser le fait qu’on aime pas trop les déchets dans la nature. Le présentateur nous répondra qu’il suffit de ne pas les regarder, juste le paysage! C’est gentil.
On quitte le lac pour les chutes mais la route est en pente beaucoup trop forte! Impossible, même sans les bagages! On se dit qu’en fin d’été, le débit va pas être énorme donc on loupera pas grand chose. Allez, on roule vers le prochain village où on mange notre pain-fromage et on se fait offrir un petit thé.
P1130191.JPG On se redirige vers Düzce et Elodie accepte de prendre les commandes sur environ 5 km. Verdict : « J’suis pas à l’aise, j’ai mal au cul, j’aime pas être penchée sur un guidon,… » On a roulé, donc c’est possible! (Je sens une vibration dans la Force…) Cependant, Elodie a la mauvaise habitude d’arrêter de pédaler pour passer les petites bosses ou se gratter ou autre, mais à l’arrière c’est pas possible, ça m’empêche de pédaler à l’avant! Bon, on verra, c’est une première étape!

P1130198.JPG De retour à l’hôtel, 15h30, toc toc toc, un Jedi? Non, mieux : un colis! Mais un seul sur les deux! On a donc le sac de la remorque et les plaquettes de frein. Je demande au réceptionniste d’appeler DHL pour en savoir plus et il finit par avoir la société intermédiaire qui livre ici. Bonne nouvelle : ça devrait arriver dans l’heure! Et effectivement, la puissance de la Force se démontre, elle arrive, la remorque! Elle était probablement au fond du camion de livraison et la tournée du livreur a été mal organisée!
P1130202.JPGAllez, hop, Elodie réorganise les sacs pendant que je monte la remorque et installe la fixation sur le vélo. J’installe aussi une bavette arrière d’enfer ramassée sur le bas-côté de la route il y a quelques jours!
Fini les arrêts « obligatoires » avant Trabzon, pour le visa iranien.

Ah oui, petit constat météo : on n’a plus eu de pluie depuis plus d’un mois (depuis le 12/08) et toujours plus de 25 degrés à l’ombre! Ça c’est pour nous 😉

Dans l’attente, une fois de plus

Jeudi 15/09/2011

Aujourd’hui, cool quoi! Relax max. On stagne à l’hôtel, ça fait du bien. Quelques mises à jour techniques sur le site (merci pour les infos Aurélie, Jojo et Tanguy).
P1130161.JPGOn finit par sortir pour faire les magasins! On en profite pour manger un bon petit simit (l’équivalent du bretzel mais au sésame). En deux visites de magasins, on me trouve un short, yeah! Rapide! En demandant aux vendeurs s’ils connaissent un endroit pour trouver une colle silicone pour la tente, l’un d’eux nous accompagne dans 2 magasins de bricolage pour trouver un tube d’Izosilikon à 3 TL. Vais me renseigner si ça peut le faire car j’ai des doutes sur le fait de pouvoir trouver de la colle « outdoor » SilNet de chez McNett avant un bon bout de temps!
Deux glaces pour 3 TL, visite de la mosquée la plus proche, retour sieste et on terminera par un Burger King… 🙂
On commence aussi par prendre quelques contacts via WarmShowers.org pour la suite de la Turquie et Téhéran.

P1130155.JPG Remarque « bisiklet » : sortis d’Istanbul, on retrouve avec beaucoup de plaisir des cyclistes utilitaires avec des vélos parfois équipés d’un coffre de motocyclette* et souvent d’un bon porte-bagages et bien sûr d’une superbe béquille arrière! Aussi, ici à Düzce, il y a beaucoup de parkings vélo!

*oui, oui, vous les virils motards, vous êtes des conducteurs de motocyclettes (motos n’est qu’une apocope).

Vendredi 16/09/2011

La remorque a passé la douane, on décide de tenter notre chance et d’attendre ici! Y a moyen qu’elle arrive encore cet aprèm!

DSC_2429-holes.jpg En attendant, j’ai testé le produit siliconé pour la réparation de la tente sur son sac : ça a l’air pas mal. J’attends l’avis de Hilleberg avant de faire les vraies réparations (je leur ai envoyé des photos). Bon… en fait, le produit tient et ne colle pas au toucher une fois sec, mais en frottant fort avec les doigts il se décolle. Donc ça marche mais pour du temporaire quoi. On verra plus tard pour faire mieux et/ou se faire envoyer gratuitement le produit recommandé. Finalement, Petra Hilleberg (herself) me répondra qu’elle pense que de tenter de remettre les fibres des « trous » suffira avec un tout petit peu de produit. Mais la seule vraie réparation serait de coudre des patches, mais cela ne semble pas nécessaire.

Par contre voilà du neuf de la remorque : alors que DHL nous proposait d’aller éventuellement la chercher ce samedi à leur dépôt, le temps qu’on se décide, qu’on trouve comment y aller et que j’achète mon billet pour Istanbul, ils avaient confié le colis à une société locale car DHL n’a pas de service vers Düzce (où nous sommes). Je ne peux donc plus aller chercher le colis à leur dépôt! Remboursement du ticket de bus et coup dur pour Elodie qui en a marre de ses histoires de remorque à attendre. Pas de bus à l’Est de Bolu (à 50 km d’ici) donc s’éloigner de Düzce ne parait pas une bonne idée, à moins d’être rapidement à Samsun (à 500 km d’ici), mais bon, pas vraiment possible! Alors je (dois) reste(r) positif et je trouve déjà la balade de 30-40 km aller-retour vers un lac (Eften) et des chutes (Guzeldere) au Sud de Düzce. Tout ceci nous aura coûté quelques nuits et journées à ne pas avancer! Le temps et donc le climat change déjà et en altitude, la nuit, il fera plus froid de jour en jour, enfin, de nuit en nuit!

Bye bye la Mer Noire

Mardi 13/09/2011

Petit déj avec un pain tout frais tout chaud, un délice! Le pain est très bon ici en Turquie (on a eu droit aux pains plats pendant le Ramadan, mais maintenant c’est fini). Puis passage par la poste pour envoyer quelques affaires (Routard de Sophie, tige de selle suspendue, monnaie souvenir,…) pour 1,7 kg à 62 TL. J’ai bien essayé d’envoyer mon trépied photo mais ils n’avaient pas de boîte assez grande… Un signe?
Comme prévu par GPSies.com, notre trajet commence de manière ultra plate, ce qui n’est pas sans nous déplaire! On commence en longeant la plage puis on quitte la ville. Sur la route, à nouveau on nous appelle, un marchand de pastèques nous en découpe une et nous la partageons avec lui et ses amis. Discussion de base (d’où on vient, où on va, travail, etc). Super technique pour le découpage, on vous montrera!
L’après-midi est plus dessinée en relief et une série de dures montées nous attend. La première à pied c’est déjà très dur et au début de la deuxième, un électricien nous propose un lift en Ducato (Oli represents!) vers notre destination du jour : accepté sans hésitation! Voilà, ça y est, on a pris un transport autre que le vélo pour avancer sur notre périple! A deux à l’arrière de sa camionnette, on tient le vélo et on freine du mieux qu’on peut pour que le vélo ne valse pas. Heureusement, il conduit encore cool. On a donc fait 9,4 km en camionnette.
Ce soir c’est camping sur la plage! C’est pas top car c’est une plage « en ville » (genre Ostende à côté de la digue quoi) et on préfère quand même quand on est un peu plus caché. Mais tous nous disent qu’il n’y a aucun problème, y compris notre voisin qui parle un pure hollandais avec qui je peux avoir une discussion complètement parlée.
Dernier petit plouf dans la Mer Noire avant Samsun ou Trabzon (selon les plans futurs) à la tombée du jour puis douche froide à l’extérieur. Les toilettes auxquelles on a accès sont celles de… la mosquée!

Mercredi 14/09/2011

On plie le camp avant de manger notre pain tout frais sur le muret de la plage. Alors qu’on commence à manger, le père du patron de l’hôtel de luxe, juste à côté, nous propose de profiter des tables du snack. On se déplace mais il nous empêche de continuer à manger… Il s’éclipse quelques instants et revient avec un gros plateau du buffet de l’hôtel! On est donc prié de tout manger sous peine de revoir son regard gentiment sévère. Un petit déj’ gargantuesque qui nous permettra d’arriver à Düzce sans soucis après 42 km sans manger plus! On est donc dans une petite ville, apparemment sans trop d’intérêt touristique mais où il semble faire bon vivre et acheter (beaucoup de magasins), au moins un nouveau short car le mien à 5€ du Carrefour est tout déchiré!
On va donc rester ici une journée car le jour off qu’on avait à Ağva pour moi, avec près de 2h de marche et autant de bus pour chercher cette lampe à Şile, ce n’était pas de tout repos. Et puis, et surtout, on a internet, TV5 Monde et un sèche-cheveux, me souffle Elodie!

Quelques news de notre remorque : Pierrot (le papa d’Elodie) a continué la chasse à l’information et finalement ChainReactionCycles.com nous envoie, en express DHL, un nouveau colis à notre hôtel à Düzce. Comme on est mercredi, on se dit qu’il n’arrivera pas ce weekend… On va probablement quitter la ville et j’y reviendrai chercher le colis.

Ça va mieux!

Dimanche 11/09/2011

Fallait qu’on se plaigne de l’absence de paysage sur notre blog pour qu’il apparaisse enfin! Ça fait plaisir, surtout que les pentes sont plus douces! On apprécie et ça roule bien!
A 12 km de Kefken, juste avant une grosse montée, une dame crie après nous depuis un resto. Comme on s’est déjà fait avoir (à l’arrêt pour une simple photo d’un curieux), on hésite mais elle insiste tellement qu’on y va. En fait, elle et sa famille nous offre thé, melon et une tartine avec un bout de poulet! Ça sera notre goûter!
Arrivés à Kefken, on trouve un endroit pas mal où des gens prennent l’apéro et commencent des BBQ. Elodie va jeter un oeil un peu plus loin et nous déniche un emplacement de camping de rêve! Seuls, vue magnifique, sol plat,… Du bonheur! La journée a été excellente, quel contraste!

Notre nouvelle technique fait ses preuves, Elodie marche et je finis certaines côtes seul sur le tandem.

Comme on est le 11/09, on vous plaint avec toutes les rétrospectives sur toutes les chaînes de télé… Allez, débranchez!

Lundi 12/09/2011

On quitte notre petit paradis après un petit déj divin. On se perd un peu, gros détour et dénivelés pas prévus!
La journée re-casse un peu le moral. Nouvelle technique encore : je pédale et Elodie pousse à pied (on aura tout fait, sauf…). En fin d’après-midi, on se fait arrêter par les gendarmes, contrôle des passeports. En fait, ils étaient surtout curieux de notre aventure et du vélo. On termine sur une question qu’on ne comprend pas mais à laquelle on répond « Turkey good! » (avec le fameux signe de la main qui remplace le pouce, joindre tous les doigts et faire genre « mamma mia ») et c’est ça qu’ils attendaient. Avant de partir, ils nous offrent un porte-clé aux couleurs de la Turquie et dérobent un petit drapeau chez un habitant pour qu’on le fixe sur le vélo.
Arrivés péniblement à Karasu, on se fait indiqué un hôtel à 25 TL par personne, sur place c’est 35 TL avec petit déj! Pour nous un petit déj c’est 2 TL max (1 TL de pain +…) Je vais voir ailleurs et je trouve un autre à 20 TL sans petit déj, au retour au premier où m’attendait Elodie, le patron nous fait le prix du second sans petit déj. Cool, ça a l’air mieux ici! 🙂

Ah, on a des nouvelles de notre remorque : personne ne sait où elle est! Ni si elle a quitté l’Angleterre, ni si elle est en Turquie! Le papa d’Elodie est sur le coup et joue le rôle de notre secrétaire! Cool! Pas une super pub pour CRC mais ils n’y sont vraisemblablement pour rien car le colis est enregistré sur le site du transporteur! A 80€ de frais de port, ça la fout mal quand même! On a ouït dire qu’un geste commercial se profile à l’horizon.

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C’est la rentrée!

Jeudi 08/09/2011

Pour nous aussi, c’est la rentrée! En selle! On quitte enfin Istanbul et l’Europe pour l’Asie. La route jusque Beykoz est facile, pas trop fréquentée, on remonte le Bosphore sans vraiment en profiter car les villas sont sur notre rive. C’est après que ça se complique! Ça grimpe assez fort de sorte qu’on se retrouve à pousser à pied dans un effort relativement important (on pourra pas faire plus en tout cas) : on est quasi couché sur le vélo pour le faire avancer à du 2 ou 3 km/h (grand max) avec les talons qui ne viennent même plus en contact avec le sol tellement on est penché pour pousser! Les petites descentes et fortes montées s’enchaînent et le paysage ne nous inspire pas plus que ça, de sorte que le rapport effort/plaisir ne penche pas du bon côté. On doit aussi pousser à pied à du 5 km/h sur une route 5 bandes (dont 3 de notre côté), heureusement pas trop de trafic et les gens s’écartent bien.
On arrive « de nuit » à 20h30 (ah oui, le soleil se couche vers 19h30) dans le pseudo camping de Şile où le patron essaie de nous louer une de ses tentes prémontées à 40 TL. Décidés à monter la nôtre pour la moitié du prix et suite à un malentendu, il nous laisse sa tente pour 20 TL! 🙂 Mais encore une fois, on croise quelqu’un à qui on dit qu’on ne parle pas le turc et qui n’arrête pas de nous parler en turc, sans geste!
Ce soir le moral est dans les chaussettes (à cause du relief) et la souffrance en dessous de la ceinture pour moi…

Vendredi 09/09/2011

On quitte ce camping pourri pour tenter de trouver un autre sur Şile mais on ne le trouve pas. On rencontre Mustafa qui nous offre un thé (0,50 TL ici, ouf, on a quitté Istanbul, le prix est divisé par deux voire huit) qui a travaillé 10 ans à Mulhouse et donc parle un peu le français. Il nous dit que Yeşilçay n’est pas loin et sympa, on se décide à y aller. Sur la carte, on ne voit pas la ville indiquée sur les panneaux et sur le GPS : Ağva… On apprendra dans la journée qu’il s’agit de la même ville mais Ağva est le nom actuel, notre carte reçue gratuitement
n’est pas terrible (on avait déjà remarqué des erreurs de distances, gênant). Une fois de plus, la route monte et descend sans cesse sans paysage particulier. On pense de plus en plus que la montée vers Erzurum sera faite en train.
On fait une bonne pause à midi dans un pseudo bar (abandonné?) en bord de route, on profite des bancs et des fauteuils. Difficile à décrire et pas de photo.
Arrivés à Ağva après une autre série de montées/descentes pas chouettes, on se prend une glace à la pompe à essence et le monsieur très aimable nous indique les chaises pour nous asseoir et nous offre un thé. Près de la plage, on demande le camping et Ibrahim (le patron du resto) nous propose de camper là, sur le terrain juste en bord de plage! Ok, ça roule! On a aussi droit a un superbe couché de soleil, des toilettes et des douches gratuites! La journée termine bien et nous réconforte!

Petit test effectué dans la journée, ma « vieille » théorie est vérifiée : Elodie ne pousse pas son poids (en montée du moins)! En effet, j’ai plus facile à rouler seul en montée qu’avec Elodie. Ça veut donc dire que je pousse le vélo + les bagages + mon poids + une partie d’Elodie quand on est à deux.  Seul, la direction est cependant moins stable. Et c’est aussi plus facile de monter seul à vélo que de pousser à pied! On y pensera de temps en temps.

Samedi 10/09/2011

On déplace le campement dans le parc public juste à côté car trop de soleil et de poussière ici. Pourquoi déplacer la tente et ne pas rouler aujourd’hui? Et bien, comme on a oublié notre lanterne de camp LED super-pratique (on la conseille), je prend le bus jusqu’à Şile pour retourner au camping. Une heure de trajet sur les petites routes pendant qu’Elodie se fait suivre par un type louche. Puis 45 minutes de marche à pied (haha) jusqu’au camping pendant qu’Elodie étudie la carte près de la tente et re 45 minutes à pied pour finalement rater le bus de 14h pendant qu’Elodie se fait offrir un thé et un chocolat chaud (on en rêvait hier encore). Un bon petit dürüm-ayran puis un thé avec Mustafa et ses amis en attendant le bus de 16h! Retour pénible debout dans un bus bondé sur des petites routes (genre Thoronet, hein Papa et Maman!) mais heureusement, j’ai mes bracelets anti-nausée! Ça marche du tonnerre mais je ne suis quand même pas tout frais à l’arrivée (fatigue en plus).
De nouveau ensemble après 6h de séparation, on va boire un coup chez Ibrahim et j’apprends à jouer à un genre de Rummikub. On va aussi manger à son resto ce soir.
Concernant la remorque, elle était censée arriver à l’hôtel d’Istanbul jeudi ou vendredi mais toujours pas de nouvelle. A 80€ de frais de port et un délai annoncé de 3 à 4 jours ouvrés, on l’a un peu mauvaise! On va devoir encore rouler quelques jours sans remorque, probablement jusqu’à Akçakoca voire Dücze.

Istanbul, suite et fin

Mardi 6 septembre 2011

Pas grand chose à raconter aujourd’hui… Il faut que cette remorque arrive! On espère toute la journée en vain. Du coup, on passe le temps entre repos, dérangement intestinal d’Elodie (passager), petit tour calme dans la rue « artisane » Kabasakal Cad (derrière Sultanahmet Camii), petit thé au parc social et un couché de soleil (dans le dos) à perdre nos regards vers l’entrée du Bosphore (merci du conseil Béré).
La cantine de la rue est vraiment bien, une portion de riz blanc pour Elodie et un bon repas avec un Ayran (yaourt à boire salé) pour Geoff, le tout fait maison pour 10 TL (env. 4€)! C’est ici, pas le resto hein, juste en face. Le gars n’a pas l’air commode (souvent les sourcils froncés) mais il est super sympa et c’est sa maman qui cuisine!

Ah si, il s’est passé quelque chose aujourd’hui, accident de train à la gare juste à côté de chez nous : coup klaxon et scrounch! Heureusement à très faible vitesse mais tout de même un train qui rentre dans un autre, ça le met à l’arrêt net et ça secoue. Cinq blessés légers d’après les infos. Ouf!
Pendant notre balade de l’aprèm, on remarque tout de même que la masse de touriste a considérablement fondue! Istanbul en devient agréable et presque une ville comme les autres!
Une réflexion que je me suis faite ce soir : j’ai l’impression d’être plus proche de la maison ici à Istanbul qu’en Bulgarie! C’est probablement dû à plusieurs facteurs comme l’absence de pédalage, la connexion internet dans la chambre (avec Skype), le JT de la RTBF en streaming et l’impression d’être chez nous dans ce quartier!

Mercredi 7 septembre 2011

ENFIN, la remorque est… pas là! Aujourd’hui, on sent bien qu’elle ne va pas arriver alors, plutôt que de péter un plomb, on part visiter le palais de Topkapı. Quelques photos valent mieux qu’un long discours, on vous laisse avec les touristes (qu’on avait presque oublié)… La visite commence ici. Ah oui, pour la petite histoire, Elodie pense qu’on y a croisé Matt Dillon!

Des news de la remorque, on a demandé au papa d’Elodie d’appeler ChainReactionCycle (il a les appels gratuits vers pas mal de pays, plutôt que nous d’attendre avec Skype), verdict : on devrait les recontacter vendredi pour savoir où le colis en est car le transporteur (Parcel Force International) ne sait pas donner plus d’infos. Chez CRC, ils n’y sont pour rien. Bref, on est mercredi et si on doit attendre vendredi pour seulement savoir où est le colis, ça nous fait peur car on n’a pas envie de « moisir » ici jusque lundi. Ni une, ni deux, on décide de partir demain matin (ce qu’on aurait dû déjà faire avant, mais on était dans l’inconnue, enfin encore maintenant). Je reviendrai en bus à Istanbul chercher notre colis ici à « l’hôtel », pendant qu’Elodie restera à la plage. Jouable en un jour, on sera au mieux à 3h30 de bus (vers Akçakoca) en bord de Mer Noire. On est content de refaire les sacoches! 🙂

Les nouvelles sur le site ne sont donc plus assurées tous les deux jours et c’est tant mieux! Bises!

Istanbul, l’attente

Dimanche 4 septembre 2011

Aujourd’hui : RIEN!

Allez, on est sorti de notre chambre pour aller manger une glace et boire un thé à 100m vers 15h. Et une autre fois vers 18h30 pour aller manger à la cantine locale à 20m, c’était super bon, pour 10 TL par personne! Enfin de la nourriture turque et non kurde (les kebabs et autres döners sont plutôt kurdes). Finalement, j’ai mangé comme au boulot car ça ressemblait aux préparations « grecques » de Sophie, donc méga-miam-miam!
Sinon, on a beaucoup traîné sur le net à lire des blogs, chercher des infos de visa indien, chatter avec Véro (une ex-tandemiste-Pino installée à Dhaka avec son fils), chercher une alternative à Picasaweb (Gallery3 en test, mais pas de client offline aussi pratique et évoluée que Picasa, peut-être au retour en Belgique alors),…
J’ai changé la tige de selle avec celle que j’avais achetée lors de la récup’ du tandem avec sa nouvelle roue arrière.
On commence à s’impatienter et on espère que la remorque arrive demain!

Lundi 5 septembre 2011

On commence à s’ennuyer ferme! Quel luxe quand on sait où on est!
Elodie lit beaucoup de blogs, je m’occupe de mes copains de derrière qui restent un peu trop longtemps à ma guise (mais ça fait pas « si longtemps » finalement donc patience).
On est retourné une 3ème fois à l’embarcadère d’Eminönü pour trouver enfin le bureau d’information discret (pas de « i » bleu ou autre panneau clair) et on aura le choix entre :
– le bateau-bus jusqu’à Beykoz à 2 TL uniquement le soir (àpd 17h50)
– le bateau-croisière jusqu’à Anadolu Kavağı à 25 TL plusieurs fois en journée (dès 10h30)
– le bateau-bus jusqu’à Üsküdar puis rouler à vélo vers Beykoz.

Si on arrive à faire les paquetages et passer à la poste pour expédier quelques trucs à Bruxelles assez vite dès la réception de la remorque, on envisage de prendre le bateau du soir, ça nous permettra de quitter Istanbul (la banlieue quoi) de bon matin en étant déjà avancé à Beykoz.

Istanbul, la suite

Jeudi 01/09/2011

Allez, on arrive à décoller pas trop tard pour aller visiter la citerne basilique. On emporte le trépied car il va faire sombre et j’aimerais quelques belles photos souvenir. A l’entrée, pas de file comme la dernière fois, ouf! Mais aussi « sorry, no tripod, forbidden », ah merde… Ouais en fait, si tout le monde apporte le sien, ça deviendrait « incirculable »! Rebelote, je me souviens avoir vu ça y a 13 ans!
La suite de la journée n’est pas passionnante, on se traîne jusqu’à l’embarquement des ferries pour avoir des infos mais c’est le dernier jour de la fête du sucre (fin de Ramadan) donc c’est encore fermé.

Vendredi 02/09/2011

Les congés sont finis, à nous le Grand Bazaar enfin réouvert! Je prends quelques photos pendant qu’Elodie louche sur tout ce qu’elle ne peut pas ramener. Ce qu’on a lu est donc vrai, c’est devenu juste des boutiques à touristes. Je pense pas que les stambouliotes fassent leur shopping ici, dans l’antre du kitsch et du faux!
On se tape un aller-retour inutile vers Kabataş pour des infos sur le ferry vers Beykoz, il faut de toute façon traverser vers Üsküdar, pas de direct (tout ces noms sont des noms d’endroit encore à Istanbul).
On ne sera pas venu pour rien, on voit la simple mais étonnamment lumineuse (grandes verrières) mosquée Bezmi Alem Valide Sultan au bord du Bosphore.
Le soir, on retourne au parc « social » à côté de chez nous (oui, on peut le dire). En fait, il s’agit d’un parc municipal avec un resto et un snack, le tout à des prix à défier toute concurrence : le grand thé à 1 TL et la glace à 1,5 TL (au lieu des 7 TL des endroits touristiques). Pour le thé, la buvette du « cimetière » à côté du mausolée du sultan Mahmut II sera tout de même plus agréable pour le même prix!

Samedi 03/09/2011

Elodie trouve des infos comme quoi il sera difficile, ou du moins très très cher, d’aller au Tibet depuis le Népal, juste pour un séjour sans vélo. Les autorités chinoises se sucrant sur le dos des touristes. Mieux vaut y entrer depuis la Chine et encore…

« Quand au Tibet, le soleil n’y brille que dans le ciel, et plus du tout dans les cœurs : s’y rendre, c’est devenir, par sa simple présence, acteur ou complice d’une normalisation et de l’anéantissement d’une culture. N’y allez pas, et, si vous devez y aller, soyez lucide sur les conséquences de votre présence. »

Source

Sinon journée tranquille avec visite du Bazar Égyptien et ses bonnes odeurs d’épices! Dommage que ça ne passe pas par le blog!
Encore des infos différentes pour les ferries pour s’éloigner du centre… Bon, on verra bien!

Le soir, rencontre de deux jeunes étudiants français, l’une en route vers un chantier humanitaire, l’autre en route pour faire voyager son narrateur (il écrit un livre).