Premier jour en Turquie

On grimpe 10 km pour arriver à la frontière qu’on passe en tant que françaiS (oui, moi aussi, j’ai la double nationalité pour ceux qui l’ignore) histoire d’éviter le visa pour les belges et la paperasse que ça implique.
Changement de pays, changement de peuple! Déjà le douanier turque est souriant et curieux de notre engin et périple! Ensuite, Issa (?) nous offre du raisin après nos pâtes en bord de route. Et à notre arrivée à Kirklareli, on nous renseigne bien, on s’y met à plusieurs et les indications sont claires (oui car les vieux ont attrapé un jeune pour traduire en anglais). En attendant le retour du réceptionniste de l’hôtel (oui encore un mais on aimerait tâter une ville turque), le quincailler de la rue nous offre le thé sur le trottoir. Aaaaah, on sait recevoir ici! Quel changement en 50 km! Ramadan oblige ou simple savoir-vivre? On penche pour la deuxième solution!
Mais avant tout cet accueil, on en a de nouveau bien ch** en terme de dénivelé! Les montées à du 5~6 km/h nous font penser que l’avenir ne sera pas rose car déjà on est au bout de nos capacités pour monter à 600 m! 5 km/h à une cadence de 60 tours/min, c’est dur à chaque coup de pédale mais on n’a pas de rapport plus petit. Notre cadence idéal pour grimper est de 75~80. Il nous manque quasi deux rapports de vitesse!
Par contre, en terme de descente, le vélo accélère tout seul et aujourd’hui, on a fait une petite pointe en toute sécurité (seuls, visibilité lointaine, belle météo et état de la route impec’ voir photo).

Vu la circulation dans cette « petite » ville, on n’ose pas imaginer ce que ça va être d’entrer dans Istanbul… du suicide d’après un Stambouliote (cycliste) rencontré à Veliko Tarnovo.