Vendredi, après avoir versé une larme en disant au revoir à Olivier et Sophie, on se fait happer pour une interview à propos de la cyclabilité de la ville.
Pas encore grand chose après, des petits villages, très peu de relief et des routes roulantes et pas encore trop fréquentées. Vers 17h, un type nous fait signe sur le côté, il bredouille dans un français approximatif qu’il veut nous donner des fruits de son verger. Cool! On doit absolument venir voir, nous dit-il. En fait, cet ancien directeur d’hôtel nous propose de dormir dans la maisonnette qui est sur son terrain (verger, vignes). Il nous amène encore des légumes, saucissons et du pain du village (Skorenovac). La belle vie quoi. Petit coup de blues pour Lodi par rapport au confort sur le long terme (la fatigue aide). Au lit tôt et tout ira mieux.
Samedi, après une bonne mauvaise nuit sur des lits des années 50 (mais au sec), on dit au revoir à notre ami le chien du verger et on roule 50km avant de s’arrêter dans un camping au bord d’un lac près de Bela Crkva. Le paysage a un peu changé, un peu comme des dunes, moins de champs et plus sauvage (on reste sur une route goudronnée quand même).
Le camping est près d’une pseudo plage/brasserie où nous profitons de la météo et des tables pour écrire ces quelques lignes, écrire dans notre carnet papier (Elodie) et s’enfiler quelques Coca et Jelen Fresh (bière blanche/panaché au citron).
Constat technique : on a pété un rayon à l’arrière ce matin, comme ça paf sur du plat, et la roue voile salement! Heureusement, demain on devrait croiser un vélociste (d’après la carte EuroVelo6 reçue de l’office du tourisme de Belgrade) qui nous arrangera bien ça! Autre constat, on perd de l’huile du Rohloff mais rien d’inquiétant d’après ce que j’ai compris des explications de Rohloff, c’est juste que les rayons et la jante sont bien crades.
Aujourd’hui on passera en Roumanie et donc changement d’heure (Bruxelles +1h).