Dimanche 16/10/2011
Aujourd’hui : rien!
On profite de l’hôtel, ses travaux bruyants et l’eau juste tiède à la douche pour se reposer.
On passe l’aprèm à chercher de nouvelles lunettes de soleil pour moi (coup de bol, la première paire essayée dans le 2ème magasin, AF tu sais que je suis difficile) et des tuniques mi-longues pour Elodie. Retour à l’hôtel pour petite session Skype familiale et on revoit Shahram dans la soirée pour manger un bout, mais sans Fatima qui a mal au ventre. En marchant, Elodie repère 2 vélos de touristes. On s’arrête et ils sortent justement d’un resto. C’est 2 hollandais et 2 canadiens qui mangeaient ensemble! On s’échange les mails et les sites web car on a tous les 6 la même direction!
Shahram nous indique quelques endroits à voir. On rigole bien car il essaie de nous faire prononcer des phonèmes du persan (essayez de faire un « g » comme dans guêpe mais en l’aspirant). On lui montre aussi quelques photos de chez nous et du mariage. Il nous annonce tout de suite la couleur qu’en Iran, les mariages c’est avec 500 personnes! Le sien c’était plus de 600 invités!
Peut-être le reverra-t-on pour visiter l’île de Aghtamar demain. Mais sinon, on se dit déjà au revoir au cas où ça ne va pas.
Lundi 17/10/2011
Un bon vieux dimanche qui pue, mais version lundi. On décolle pas sauf pour aller manger le soir. Je suis quand même sorti chercher des trucs à manger pour le midi (feuilletés au fromage…) car Elodie ne voulait pas sortir. On fait un peu d’administratif : avis de passage en Iran et demande de notes de présentation pour l’obtention du visa indien pour l’ambassade de France.
Le soir, on va manger dans un petit resto : brochettes de poulet, salade, pain. On demande 2 ayrans et on reçoit 2 ayrans… ok, mais ils sont frais, genre fait maison quoi! Mince, le goût est fort et je n’arriverai pas à en boire le quart, heureusement qu’on est au resto et pas invités chez des gens. Difficile à dire si c’est l’ayran qui est fort ou si c’est le bol en métal qui lui donne un goût…
A l’hôtel, on regarde un film et, on l’avait déjà remarqué, la censure est présente en Turquie : ils floutent les parties intimes lors d’une scène d’amour (c’était pas un film cochon, c’était Taken Lives) ou les blessures très graves et ils mettent des petites fleurs sur les cigarettes! C’est très rigolo le coup des fleurs! Mais à propos des cigarettes, on a quand même constaté que quasi tous les hommes majeurs fument! Emre, est le seul qu’on ait rencontré qui ne fumait pas. Et comble, ils nous en proposent toujours et on décline en disant « bisiklet, spor! »
Demain, direction Özalp pour la dernière journée complète et nuit en Turquie.