Dimanche 18/09/2011
Première étape avec la remorque, on sent bien les 7 kg de plus!
On ne sent pas trop de « pompage » de la remorque car nous sommes lourd (pas la même sensation que sur un vélo « vide ». Je sens aussi que la roue arrière est soulagée, surtout dans les bosses/trous de la route.
Ça grimpe bien, c’est dur mais faisable avec beaucoup de petites pauses.
Notre super gros petit déj’ de l’hôtel nous permet de tenir bon jusqu’à Bolu. Mais on triche un peu car à une station essence, on mange notre poire et le gérant nous appelle pour nous offrir un thé et des baklavas! Et on est prié de finir la boîte (heureusement, ils sont délicieux)! Plus tard on s’enfile notre Metro (c’est un genre de Mars) pour finir l’ascension.
Arrivés à Bolu, l’attelage sur le trottoir attire les foules (surtout à la sortie de la prière) pendant qu’on mange des boulettes köfte. On remplit les gourdes aux robinets publics et on s’éloigne de Bolu. Des enfants nous aident à trouver une place pour la tente. Il est 20h et on a pas très faim (manger tard à Bolu), allez, juste le dessert avec un bout de pain et au lit!
PS : j’ai oublié de vous dire que mes « petits copains de derrière » sont tous bien rentrés chez eux après avoir fait la fête!
Lundi 19/09/2011
Il fait toujours beau en Turquie et le réveil est quand même difficile car l’étape d’hier était dure. On décolle à 9h20 pour une étape qui nous fera passer la barre des 1000 m!
On roule sur une route neuve (inaugurée par un autre cycliste qui y est passé il y a quelques mois avant toutes les voitures), une nationale à 2×2 bandes qui longe l’autoroute de 2×3 bandes… étrange! Bref, ça roule bien, lentement en montée et max 50 en descente (molo-molo, dégué-dégué avec la remorque). Lors d’une pause à une station essence, le jeune gérant nous propose des chaises pour se reposer (ça arrive souvent ça) et nous offre des şeker (genre de babeluttes) et des cigarettes (ça arrive souvent ça aussi), mais on n’accepte que les bonbons! On s’arrête pour manger au bord d’un lac qui est apparemment un projet pilote pour la gestion des zones humides en Turquie (Climate Change, blablabla). Le paysage est vraiment sympa! En fin d’aprèm on fait les courses dans une petite ville qui ne nous inspire pas tellement (Gerede). On roule encore un petit peu et on s’arrêtera dans un champs après avoir demandé aux 3 vieux en bord de route.
Mardi 20/09/2011
On se réveille dans une purée de pois bien fraîche à 8°C max… Ça change! On replie bagages et on sèche la tente avec les mains gelées. Le soleil perce et chasse toute cette humidité, juste à temps pour un petit déj’ au soleil avec les vaches pendant que la tente sèche jusqu’au bout.
Le paysage est de plus en plus chouette et alors qu’on commence à avoir faim, on s’attaque une dernière côte difficile avant de chercher un endroit pour manger (pour midi). L’obstacle derrière nous, 4 jeunes nous interpellent pour partager leur mini-pic-nic, on a droit à du cake salé et du cake au chocolat. On repart même avec un doggy-bag! A la prochaine station essence, pause pipi et flotte. Notre vélo intrigue et toute l’équipe du resto de la station vient voir ça. On mangera notre doggy-bag avec un morceau de poulet offert par la maison accompagné d’un petit thé! Finalement, on les aura pas mangées nos pâtes au thon!
La suite, ça roule bien et on arrive assez tôt à Çerkeş où on voit un petit hôtel. Elodie se sent sale après trois jours sans douche, je lui dis « Max 30 TL » et elle me dit « Alors c’est pas la peine d’aller voir! ». Hé ben, c’était 30 TL la nuit (+/-12 €)! Elle pas belle la vie? Elle est « Plus belle la vie! »