Mercredi 30/05/2012
Aujourd’hui, après échanges d’emails concernant la reprise du boulot d’Elodie et la livraison d’une jante et de rayons à Sevilla, visite de la ville de Ronda. En photos!
Une église a son entrée payante, tiens, c’est bizarre ça non? 4€! Tant pis pour eux! On termine le tour par la visite d’une « tombe » : les arènes! Le lieu vide est sympa, le son s’y reflète dans tous les sens quand on se trouve au milieu et il paraît qu’ils y donnent des spectacles de danse. Là où j’étais bien innocent, c’est que je pensais que les arènes n’avaient plus leur fonction initiale… Je vous laisse pleurer ou vous fâcher avec une petite vidéo.
Jeudi 31/05/2012
On quitte Ronda et on ne suit plus l’itinéraire conseillé par Marc (WarmShower Belge à Sevilla), on prend un peu plus court et pour éviter aussi un col à plus de 1000 m. La route est encore pas si mal que ça, on reste tout de même sur une route notée en vert sur la carte Michelin. Après avoir mangé, on s’arrête pour faire le plein d’eau à une fontaine d’eau potable et on décide de s’arrêter un peu au resto juste à côté car une belle côte nous attend et il fait étouffant. Le gars du resto nous conseille de faire la siesta! Après avoir manger une glace et déguster un shot de Vodka au Caramel offert par le patron (ce truc est trop bon et dangereux, Elodie a d’ailleurs fait cul-sec), on attaque la montée car les nuages ont fait leur apparition est la température n’est plus que de 35°C. En haut de la côte, on fait une pause et on admire les vautours du coin faire leur défilé : ils décollent du nid sur la falaise en face et viennent vers nous pour prendre les courants d’air chaud pour monter et scruter sur leur menu du jour est prêt à être emporter.
On arrive à Morón de la Frontera. On a du mal à trouver un hôtel ou une pension pas chère. Il y en a deux en ville et c’est 40€ la double! Une dame nous propose une chambre chez elle pour 30€, un peu trop opportuniste à notre goût. Bref, après s’être fait offert un apéro (pain au thon) et une conserve de thon à la tomate par un des gars qui traînent au bar d’à côté, on démarre en se disant qu’on trouvera bien un endroit pour camper même si c’est interdit.
La route semble interminablement plate et bordée de champs où l’on serait bien trop visible! Le soleil se couche dans 15 minutes, on s’arrête à une gare abandonnée qui n’a jamais servi puisqu’il n’y a jamais eu de rails. On dormira à la belle étoile sur ce qui aurait été le quai. Pas moyen de planter la tente, pour la première fois du voyage, et on n’a pas envie de chercher des gros cailloux pour la faire tenir. En plus, si on vient nous déloger, on sera plus vite parti.
Vendredi 01/06/2012
Dernière étape avant Sevilla, on quitte la pseudo-gare pour se taper 50 km de route ennuyeuse.
A mi-parcours, on voit le début d’un genre de voie verte! Après renseignements, il se trouve que ce chemin va vers Sevilla en 20 km! Nickel! Bon, le balisage est pas top, on se paume un peu dans les traversées de route/rond-points mais on finit par retrouver. On continue jusqu’à Sevilla en se posant tout de même quelques questions quand on se retrouve face à un champs! Il y a des traces, suivons-les! On arrive en banlieue de la ville, on tente la visite au Decathlon mais c’est fermé. Pas mal d’endroit ont l’air fermé ici, il y a un genre de fête catholique douteuse, le fameux cortège qui se dirige à Où-va-t-elle (euh, Huelva). Douteuse car, on nous racontera que les participants peuvent faire des feux alors que c’est interdit en Espagne et qu’il y a beaucoup de drogues et d’alcool… À confirmer!
On retrouve Pablo, notre WarmShower qui était indisponible mais que Marc (le WS Belge) a contacté et il a accepté de nous héberger 2 nuits. Pablo est architecte et passionné de marionnettes. Il prépare un grand voyage à vélo avec sa remorque qui est sont petit théâtre. Il a un petit pianiste avec 25 ficelles où tout peu bouger, truc de fou! Il a aussi un autre personnage qui fait tenir en équilibre des fruits sur son doigt puis son nez et le bout de son pied! Il les a toutes construite lui-même, un vrai passionné! En un mois de spectacle de rue en Suisse, il peut financer un an de voyage à vélo!
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