Jeudi 18 août 2011
Aujourd’hui, on démarre tôt : 8h30… waouw!
On commence tout de suite par de la grimpette mais d’abord facile à 150m, ça redescend bien puis on attaque les 450m. C’est faisable mais dur. La descente est plutôt impressionnante, le vélo accélère tout seul et les virages sont parfois serrés. Beaucoup de trafic car c’est LA route de la côte. Après ces quelques émotions, on s’arrête pour cuire nos pâtes dans un parc de la trop touristique Nesebar. Déjà 40 km donc comme on a bien roulé, la pause de midi est longue.
On reprend la route pas super agréable et on passe à côté de Pomorie et ses buildings mégalos! On emprunte 2 passages de route interdite aux vélos et charrettes mais bon quoi, sinon fallait faire un détour de 20 km! Elodie n’est pas rassurée mais ça avance bien et les voitures sont encore cool et c’est assez rectiligne (c’est juste que c’est 2 x 1 bande).
Après un peu plus de 80 km, on se pose à Burgas, ville à mi-chemin entre Pleven et Varna (niveau ambiance). Ça nous plaît encore bien mais on n’a pas vu grand chose à part le bord de mer et la zone piétonne.
Après un mois, on peut dire qu’on se supporte encore assez bien, ceci dit ça ne fait pas encore un mois à nous deux! Ne nous enviez pas trop, on a aussi notre train-train… Cuisson des pâtes, vaisselle, (dé)montage de la tente, lessive, essorage, réparations, empaquetage, blog,… et chacun a son petit rôle. Tiens, une idée de concours là!
Vendredi 19 août 2011
Comme on n’a pas beaucoup de kilomètres aujourd’hui, la journée commence tranquillement par des réparations. Un rayon et son voisin ainsi qu’un remplacement de plaquettes de frein avant (elles sont d’origine, mais quand même, ça a vite fondu… en 3700 km!).
On roule sur la désagréable mais sûre route n°99 comme hier et après 15 km, PAF sur du plat, un rayon de plus en moins! Ça commence à me peser cette histoire! On continue jusqu’à Sozopol où l’on mange un plat de patates (mmh un bon plat d’hiver) et le serveur de se garder d’avance son (petit) pourboire alors on lui fera du boulot en plus (gnak-gnak).
Arrivée au camping, montage du camp et zou internet au bar de la plage pour info sur… tadaaaaa, du matos qu’on va se faire envoyer gratuitement à Istanbul! Des rayons, des nipples et même une nouvelle jante (dont les trous sont orientés droite/gauche en alternance, ça aidera)!
On va se baigner quelques minutes, l’eau doit avoir environ… 25°C! 🙂 Assez agréable, on doit bien vous l’avouer! Petit retour sur Sozopol pour la soirée histoire de voir -comme les milliers d’autres touristes- cette vieille ville. Mouais… trop de touristes nuit au tourisme (le vrai, enfin, question de point de vue)!
Depuis notre arrivée sur la côte Bulgare, il faut bien entendu prendre le terme « touristique » dans son sens péjoratif. Toute la côte est à éviter en juillet-août et pour des cyclos la route n’est pas intéressante!
Samedi 20 août 2011
On commence par un détour (car route barrée) pour rejoindre notre assourdissante et fréquentée route n°99. Une fois lancé dans le bon sens, PAF… et oui, à peine 6 malheureux kilomètres! Réparation à côté des déchets des bulgares sur un chemin après quelques petits kilomètres, histoire de ne pas trop roulé avec le rayon en moins. La route et les problèmes techniques ne rendent pas ces derniers jours très heureux. Et d’avoir vu des bulgares venir déposer leurs « grandes poubelles » dans la forêt ou jeter son paquet de clopes vide devant nous ne nous enchante pas beaucoup plus (la fameuse envie du poing dans la tronche de cake). Faudrait absolument « éduquer » les bulgares à ce niveau!
On arrive à Tsarevo pour manger nos pâtes et on trouve un hôtel 1* pour 25 leva (le camping d’hier c’était 19 leva). Petit malentendu avec la charmante réceptionniste qui ne pète pas un mot d’anglais (même pas « one night for two persons »), la chambre n’est libre qu’une nuit alors qu’on espérait rester ici deux nuits. Dommage! En plus le « patron » essaie de nous faire la chambre à 35 leva, te-te-te, elle avait dit 25!
Bon, petit tour sur les bords de mer plus sauvages et nettement moins bondés que les plages. On respire un peu… On termine la journée avec un mini-festival de danses traditionnelles (de Serbie entre autre).