L’étape s’annonce difficile mais rien du tout comparé à ce qui nous attend… On en a bien ch**!
On grimpe doucement mais sûrement et on continue la traversée de la Strandja (parc national) et on retrouve nos amies… LES MOUCHES! Les 12 premiers kilomètres de montée sont une épreuve psychologique après quoi on les retrouvera par épisode sur le trajet. On commence à s’y faire en fait.
Ça monte, c’est dur.
On arrive à Malko Tarnovo où on se fait interviewer par une fausse blonde aux faux yeux bleus et faux seins qui tourne son émission touristique sur la chaîne satellite nationale. Cette fois, l’émission pourra être vue sur le net mais pas avant fin septembre (www.bnt.bg, section BNT World, émission Пътеводител БГ « Putevoditel BG »). Elle nous trouvera tout de même une chambre à 13€ pour cette nuit, histoire qu’on « garde un bon souvenir »! Merci!
Une étape difficile MAIS… sans casse technique! 🙂
Archives de catégorie : Bulgarie
De plages en plages
Jeudi 18 août 2011
Aujourd’hui, on démarre tôt : 8h30… waouw!
On commence tout de suite par de la grimpette mais d’abord facile à 150m, ça redescend bien puis on attaque les 450m. C’est faisable mais dur. La descente est plutôt impressionnante, le vélo accélère tout seul et les virages sont parfois serrés. Beaucoup de trafic car c’est LA route de la côte. Après ces quelques émotions, on s’arrête pour cuire nos pâtes dans un parc de la trop touristique Nesebar. Déjà 40 km donc comme on a bien roulé, la pause de midi est longue.
On reprend la route pas super agréable et on passe à côté de Pomorie et ses buildings mégalos! On emprunte 2 passages de route interdite aux vélos et charrettes mais bon quoi, sinon fallait faire un détour de 20 km! Elodie n’est pas rassurée mais ça avance bien et les voitures sont encore cool et c’est assez rectiligne (c’est juste que c’est 2 x 1 bande).
Après un peu plus de 80 km, on se pose à Burgas, ville à mi-chemin entre Pleven et Varna (niveau ambiance). Ça nous plaît encore bien mais on n’a pas vu grand chose à part le bord de mer et la zone piétonne.
Après un mois, on peut dire qu’on se supporte encore assez bien, ceci dit ça ne fait pas encore un mois à nous deux! Ne nous enviez pas trop, on a aussi notre train-train… Cuisson des pâtes, vaisselle, (dé)montage de la tente, lessive, essorage, réparations, empaquetage, blog,… et chacun a son petit rôle. Tiens, une idée de concours là!
Vendredi 19 août 2011
Comme on n’a pas beaucoup de kilomètres aujourd’hui, la journée commence tranquillement par des réparations. Un rayon et son voisin ainsi qu’un remplacement de plaquettes de frein avant (elles sont d’origine, mais quand même, ça a vite fondu… en 3700 km!).
On roule sur la désagréable mais sûre route n°99 comme hier et après 15 km, PAF sur du plat, un rayon de plus en moins! Ça commence à me peser cette histoire! On continue jusqu’à Sozopol où l’on mange un plat de patates (mmh un bon plat d’hiver) et le serveur de se garder d’avance son (petit) pourboire alors on lui fera du boulot en plus (gnak-gnak).
Arrivée au camping, montage du camp et zou internet au bar de la plage pour info sur… tadaaaaa, du matos qu’on va se faire envoyer gratuitement à Istanbul! Des rayons, des nipples et même une nouvelle jante (dont les trous sont orientés droite/gauche en alternance, ça aidera)!
On va se baigner quelques minutes, l’eau doit avoir environ… 25°C! 🙂 Assez agréable, on doit bien vous l’avouer! Petit retour sur Sozopol pour la soirée histoire de voir -comme les milliers d’autres touristes- cette vieille ville. Mouais… trop de touristes nuit au tourisme (le vrai, enfin, question de point de vue)!
Depuis notre arrivée sur la côte Bulgare, il faut bien entendu prendre le terme « touristique » dans son sens péjoratif. Toute la côte est à éviter en juillet-août et pour des cyclos la route n’est pas intéressante!
Samedi 20 août 2011
On commence par un détour (car route barrée) pour rejoindre notre assourdissante et fréquentée route n°99. Une fois lancé dans le bon sens, PAF… et oui, à peine 6 malheureux kilomètres! Réparation à côté des déchets des bulgares sur un chemin après quelques petits kilomètres, histoire de ne pas trop roulé avec le rayon en moins. La route et les problèmes techniques ne rendent pas ces derniers jours très heureux. Et d’avoir vu des bulgares venir déposer leurs « grandes poubelles » dans la forêt ou jeter son paquet de clopes vide devant nous ne nous enchante pas beaucoup plus (la fameuse envie du poing dans la tronche de cake). Faudrait absolument « éduquer » les bulgares à ce niveau!
On arrive à Tsarevo pour manger nos pâtes et on trouve un hôtel 1* pour 25 leva (le camping d’hier c’était 19 leva). Petit malentendu avec la charmante réceptionniste qui ne pète pas un mot d’anglais (même pas « one night for two persons »), la chambre n’est libre qu’une nuit alors qu’on espérait rester ici deux nuits. Dommage! En plus le « patron » essaie de nous faire la chambre à 35 leva, te-te-te, elle avait dit 25!
Bon, petit tour sur les bords de mer plus sauvages et nettement moins bondés que les plages. On respire un peu… On termine la journée avec un mini-festival de danses traditionnelles (de Serbie entre autre).
Mouches & plage
Hier, on quitte Varna vers 11h après avoir changé le rayon cassé et la chaîne comme prévu mais il fait très beau et démarrer à cette heure-là, c’est pas une bonne idée. Ça monte rapidement et après 8 km, alors qu’on n’est pas encore sorti de l’agglomération de Varna, on s’arrête, on en peut plus et on décide de manger nos pâtes. Petite cluque et on s’en va d’un meilleur pied surtout que les nuages ont fait leur apparition, cool!
On passe quelques moments difficile car, ça monte et surtout Y A PLEIN DE MOUCHES! On traverse une forêt et on se farcit chacun une trentaine de mouches dans le visage plus une trentaine à chaque main. On les chasse mais après 2 secondes, la moitié revient déjà. Pas de piqûres, juste des emmerdeuses, c’est pénible, surtout qu’elles viennent dans les montées, quand on roule à du 6 km/h! On peut dire que ça nous fait oublier la montée, mais c’est mentalement une torture! Ole, tu n’aurais pas tenu! 😉
On arrive sans encombre à Obzor et on trouve la chambre chez l’habitant indiquée dans le Routard à deux pas de la plage où on ira faire un petit tour, mettre les pieds dans l’eau et tâter l’ambiance du front de mer, plus agréable (plus familial) qu’à Varna mais toujours très touristique (fête foraine). Petite salade en bord de plage et connexion wifi puis au lit! Demain, journée de repos!
Aujourd’hui, repos donc! Lever tardif petit déj dans le jardinet de notre « chambre » chez l’habitant puis balade dans le petit centre d’Obzor et kebap puis crêpe dessert! On a ensuite fait quelques courses au Sparm (comme le Spar mais avec un « m ») pour demain. Enfin, première baignade et farniente au bord de la Mer Noire… de monde toujours! Particularité de cette mer : elle est environ 2x moins salée que la Méditerranée et ça se sent, on est moins poisseux en en sortant!
Ce soir on va essayer de manger tôt pour dormir tôt et se lever tôt (lever de soleil sur la mer et baignade? 6h15, y a moyen…) et partir tôt! On a quand même un genre de col à 455m qui nous attend (waouw… ouais mais l’air de rien en tandem avec tout le barda…!)
PS : passé composé ou indicatif présent, je ne trouve pas encore mon style… que préférez-vous?
Mer Noire (de monde)
Hier, dure journée MAIS, bonne nouvelle (de Jésus-Christ selon Saint-Guidon), pas de casse! Enfin, presque… Elodie s’est fracassée la tête sur un tonneau de déco suspendu alors qu’elle ramassait les sacoches! Pas de chance, ça ne passera pas avant la fin d’aprèm.
Etape difficile donc car chaleur, fatigue pour moi (trop de blog & Co) et mal de tête pour Elodie (le tonneau & fatigue).
A midi, on a mangé tranquillou avec un gamin qui nous observait comme des extraterrestres. Il était sympa et serviable, mais ce n’était pas sans arrière-pensées (c’est d’habitude le moment où l’on ne comprend soudainement plus rien à la langue bulgare et aux signes, par principe).
Fin d’étape difficile qu’on a coupé en deux avec une cluque (ahaa, qui trouvera?) pour finir dans un stade abandonné.
Décidément, les stades, c’est le bon plan pour dormir dans les villages car en Bulgarie, l’accueil n’est pas le même qu’en Roumanie.
Aujourd’hui on a rejoint la Mer Noire! (le concours est donc clôturé)
C’était pas long mais la fin était pénible (entrée dans Varna) surtout avec… un rayon en moins! One more time! Yeah! Bon, l’option remorque est sérieusement sur le tapis cette fois! Dès qu’on a une adresse, on s’en fait livrer une à Istanbul (allez Greg, tu peux rire un bon coup)! Bref, on arrive dans cette ville super touristique où y a pas grand chose de touristique mis à part la plage, le soleil, les glaces, les restos,… On avait déjà vu, hier soir, les avions remplis de touristes qui devaient apercevoir les plages à quelques centaines de mètres de haut en se disant « Aaaaah, enfin »! Voilà donc nos touristes, en masse!
On se contentera d’un petit aller-retour vers la plage, histoire de pouvoir dire qu’on y était… On ira se baigner ailleurs!
Varna ville-voitures car certains passages piétons se font en sous-terrain alors que c’est pas du tout nécessaire (rue en sens unique avec un feu par exemple) et les boulevards sont barricadés pour ne pas pouvoir les traverser à pieds. Bref, cette ville ne nous inspire pas, sauf la zone piétonne (on aime ça les zones piétonnes) hélas un peu trop comme la mer… noire… de monde!
Demain, on commence la journée par la réparation du rayon (pas envie aujourd’hui) et remplacement de la chaîne arrière (c’était une KMC pas chère que j’avais mise l’année passée) pour gagner du poids.
Info : changement de système pour les photos, on est sur Picasaweb maintenant, Flickr a une limite de 200 photos qu’on ne connaissait pas et qu’on a évidemment atteinte! Rien ne change pour vous, sauf l’ordre des photos, dans l’ordre et non l’inverse.
PS : on aime beaucoup tous vos commentaires! Ca fait plaisir de vous lire, vous tous, ceux qu’on voyait beaucoup et ceux qu’on voyait moins… 🙂
La fin des Balkans
Avant-hier, on a quand même écouté les vieux singes et on est parti sous la pluie qui, heureusement, a diminué progressivement. On a appris plus tard qu’il était tombé 84L/m² dans la région (exceptionnel dirait-on). On a roulé tranquillement jusqu’à Veliko Tarnovo qui est en fait une grande ville (par rapport à ce qu’on croyait) et le centre est hyper-touristique. Maisons à flanc de la Yantra qui dessine 7 méandres dans la ville. Visite des ruines de la colline du Tsarevets récemment refaites et de la chapelle récemment redécorée (spécial, surprenant mais sympa au final). Le soir, on a assisté à soi-disant un des meilleurs « son & lumière » du monde sur les ruines…
Hier, on quitte notre chambre (chez l’habitant) et je me fais piqué au gros orteil (sensation d’aiguille), chouette. Afterbite puis Euceta et la douleur a diminué progressivement sur le temps de la journée. Rien de spécial, de la grosse route (vers Varna) et pas mal de dénivelés! On fini à bout de forces à Omurtag où on trouve un PennyMarkt et un bel emplacement pour la tente : le stade! 🙂
Aujourd’hui petite étape pour arriver à Shumen. On démarre plus tôt que d’habitude, ça fait du bien car les degrés qu’on a tenté de vous envoyés nous sont revenus. 30° et trois nuages à l’horizon. Alors que je comptais mettre un mot sur le fait qu’on n’ait pas cassé de rayon depuis un bail, voilà qu’après 25km, PAF le rayon sur du plat (encore). On roule alors jusqu’à ce qu’on trouve un endroit pour manger mais on est déjà à 51km et dans la dernière montée PAF PAF… oui oui 2 rayons! Aujourd’hui c’est fête, 3 pour le prix d’1! Manger, réparer puis rouler 15km jusqu’à Shumen, petite ville à la mode… il y a 20ans!
On se pose quand même quelques questions… L’histoire de la remorque un peu (vite) oubliée revient sur le tapis. On a un contact à Istanbul donc on devrait pouvoir s’arranger pour se faire livrer des choses (rayons, nipples et/ou remorque). Ne vous inquiétez pas, on gère! 😉
Un peu (trop) de fraîcheur
Mardi, journée « glande » à l’hôtel « militaire » pour faire un deuxième tri bagages et chercher des infos sur des rayons DTSwiss (revendeurs bulgare ou turque, hélas aucun) ainsi qu’une éventuelle remorque. On s’allège de quelques kilos pour soulager le vélo, mais aussi pour pouvoir grimper les cols plus facilement. Or avec une remorque, on va devoir tirer des kilos en plus!
Mercredi, envoi du colis avec nos affaires « en trop » : 3,4kg quand même! 52 Leva… Ensuite on quitte l’agréable Pleven pour une route sous les nuages pas désagréable et on sue moins (22~25°). On se fait surprendre par une grosse pluie d’une heure alors qu’on allait se faire des pâtes à Lovec, du coup on s’est fait une bonne et pas chère lasagne maison dans un petit resto. On redémarre et on emprunte une toute petite route (improbable sans le GPS) en très mauvais état mais qui nous mène vers de beaux paysages du massif des Balkans (vidéo en test).
Décidés à camper, on fait les courses dans un bled puis on cherche un endroit en se dirigeant vers Sevlievo. Hélas, une pluie battante s’abat sur nous et la température chute à 17°! Ça nous décourage et on se jette trempés comme des serpillères dans le premier hôtel. Très correct. Encore un wifi squatté, bien que là il s’agit d’un wifi nommé Freewifi…
23h30, la pluie tombe toujours aussi fort qu’à notre arrivée…
Ce matin, il pleut encore et toujours des cordes! On se demande si on va faire nos 50km jusque Veliko Tarnovo comme ça ou si on poireaute. La rue devant l’hôtel n’est qu’une flaque géante!
Article publié ici :
Dans la pratique
Pour répondre aux bonnes questions de Liévin, un petit article!
C’est moi, Geoff, qui rédige pour l’instant, Elodie écrit sa vision dans notre carnet papier (merci Vaness). J’ai mis du temps à me rendre compte que je pouvais utiliser le netbook n’importe où (je n’ai jamais eu de portable) du coup, depuis qu’Ole & Soph nous ont quittés, je pense le soir-même à rédiger vite fait la journée (sous la tente ou à l’hôtel) directement sur l’ordi comme ça à la prochaine connexion, un petit copier-coller suffit! Par contre, ça apporte beaucoup de détails peut-être inutiles. On changera de rythme sûrement plus tard quand on sera moins sûr d’avoir du courant facilement. Pour les voyages précédents (plus courts), je notais une dizaine de mots dans un calepin puis je passais des jours et des jours à retranscrire et broder…
Question connexions, on squatte un peu partout, hôtels, restos, cafés, villages perdus… Y a pas mal de wifi (ouverts) et quasi partout, c’est impressionnant! 🙂 Du parc de la ville jusqu’à l’épicerie du bled.
Autre sujet, le montage et démontage du camp : je monte la tente avec un coup de main d’Elodie puis elle installe la chambre (matelas, sacs à viande, pyjamas, oreillers…) pendant que je désosse le vélo de ses sacoches. Pour le démontage, Elodie remplit les sacoches, me les passe et j’arnache le principal. Ensuite je m’occupe de sécher la tente (condensation) avec une loque puis on la plie à deux et on finalise l’accroche de tout le bord*l. Sinon pour l’hôtel (puisque ça arrive souvent pour l’instant), je monte l’essentiel pendant qu’Elodie garde le vélo.
Question Mer Noire
Pour gagner la prochaine carte postale de la côte Bulgare (Mer Noire), répondez simplement aux questions ci-dessous.
Question principale 1 : en Bulgarie, qu’est-ce qu’un « PECTOPAHT »?
Question principale 2 : pourquoi sommes-nous allés dans la piscine du motel alors que le patron avait l’air de refuser?
Question subsidiaire : depuis quelle date Geoff n’a-t-il plus mal aux fesses?
Un cliquage au sort est prévu en cas d’ex-aequo car je sens qu’il y a des connaisseurs dans la salle!
N’oubliez pas votre adresse postale (par mail si vous préférez être discret).
Bye bye EuroVelo6
Vidin – Lom (06/08/2011)
La journée commence bien (aïe, vous sentez déjà la suite?) et on roule sur quelques grands axes mais pas trop fréquentés. L’itinéraire de l’EuroVelo6 -qui n’est plus du tout balisé dès la sortie de la Serbie- nous emmène plutôt sur une plus petite route qui longe le Danube mais on ne fera que l’apercevoir de temps en temps. Par contre, la route, c’est des « toboggans » : monter un peu, descendre un peu, monter un peu… Fatiguant. A propos de fatigue, j’ai vraiment du mal à récupérer en ce moment.
On mange tranquillement nos deux dernières énormes tomates de Girla Mare et le fromage avec du pain, on termine avec un petit Frisko (Eskimo) et en quittant le village, on prend très doucement un casse-vitesse et PAF et meeeeeeerde! Un rayon! On roule 30 pénibles kilomètres vers Lom. Pénibles car tout passe par la tête : « sommes-nous à ce point trop charger? », « Greg va se foutre de notre gueule car il nous avait pourtant bien parlé de remorque », « combien de fois cela va-t-il arriver (3 rayons en 3 semaines)? », « comment y parer? », « abandonner le Pino pour des trikes? » Sur cette dernière, Elodie me rappelle à l’ordre, la question sera donc « que va-t-on renvoyer? » On va aussi penser à se faire envoyer des rayons super costauds (Sapim ou DTSwiss?) et des nipples Polyax de chez Sapim, ça aidera sûrement. Faudrait aussi l’adresse d’un super monteur de roue, éventuellement sur Istanbul.
Soirée à Lom qui semblait petite et vide mais qui s’est dévoilée vivante et en pleines transformations! L’année prochaine, ça sera super ici!
Lom – après Mizia (07/08/2011)
Aujourd’hui ça va mieux. On quitte l’hôtel (oui encore mais c’est déjà pas cher par rapport à nos campings de l’Ouest). Et on roule pas mal jusqu’à Kozloduy pour manger où on se fera accoster par deux cyclistes de la bonne cinquantaine d’abord intéressés par le tandem puis par notre trajet et ils nous déconseillent vivement l’EuroVelo6 (« Ne! » avec l’index bien dressé) apparemment routes en mauvais état et montées/descentes. Ils nous parlent aussi de faire attention aux chiens et on leur montre notre beau bâton (rires). Ils nous disent aussi de faire attention aux « tzigani, Francia Rom ». Après le Hongrois, le Bulgare semble aussi « se méfier » des étrangers, ces pays n’ont pas -comme chez nous- de vie très cosmopolite, ça aide. Ils nous filent une carte de la Bulgarie à 1:540000è de 2007, très bien, on ne devra pas en acheter, ça nous suffit je pense. Le type estime à 440 km jusque Varna et il a l’air de bien connaître. On suivra donc les conseils locaux, demain fini l’EuroVelo6.
On continue la route et on s’arrête quelques instants en bord de route pour le goûter (on croise deux « roms » avec des pastèques qui semblent nous dire « namaste »). En roulant plus loin, on passe à côté d’un charmant motel bien entretenu et bien décoré. On se laisse croire que ce n’est pas cher mais c’est 26€ pour le bungalow. On demande alors s’ils connaissent un endroit pour la tente et le patron propose qu’on plante la tente gratuitement au bord de la piscine dont on profitera aussi! Douche et WC sont compris dans l’offre gratos! Chouette! Une nuit en tente avec tout le confort!
Mizia – Pleven (08/08/2011)
La journée commence mal (aïe, vous sentez déjà la suite?) 😉 On casse d’entrée de jeu un rayon après 8km dans l’effort d’une dure montée qu’on terminera à pied! Rayon changé sur le champs ainsi que ses deux camarades de gauche et droite par sécu. L’incident ne me touche plus, ça devient mon train-train quotidien. Un rayon par jour, en forme toujours! Non bon, on pense sérieusement à se procurer une remorque à faire livrer à Istanbul.
Sinon aujourd’hui, on a suivi l’itinéraire conseillé par le monsieur et ça roule bien, on avance et c’est pas désagréable. Grosses routes mais toujours la même prudence depuis la Hongrie (écart au dépassement) donc pas de soucis. Juste deux montées faites à pied en poussant, trop dur, trop chaud (33°C à l’ombre, et les routes sont… en plein soleil, merci).
On arrive à Pleven sans encombre mais assez tard car on a perdu du temps avec le rayon cassé et on a traîné pour la pause « midi » tellement il faisait chaud! Journée « sueur » j’ai envie d’dire! La ville de Pleven (sans attrait touristique particulier) et son énorme zone piétonne nous semblent agréables et nous y passerons la journée de demain (mission cartes postales et deuxième tri/envoi pour le poids des bagages). On pense à s’équiper d’une remorque si les problèmes continuent malgré l’allègement prévu (ouais ouais Greg, marre-toi) 😉
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