Archives de l’auteur : Geoff & Lodi

Mer de Marmara

Mardi 23/08/2011

Après un gros coup de blues d’Elodie (à propos de la difficulté de notre projet), on quitte l’hôtel tranquillement et ouf, on ne doit pas remonter tout ce qu’on a descendu hier pour rejoindre le centre-ville. Les regards émerveillés et les signes des enfants de la Roumanie ont été remplacés par ceux des adultes! Il fait bon saluer tout le monde en Turquie!
On change un peu de revêtement de route mais ça nous convient encore bien. On monte un peu, on descend, on monte… jusqu’à Pinarhisar où on fait notre pause dans la cour d’une école en rénovation. On est rejoint par des ouvriers qui viennent aussi profiter de l’ombre pour casser la croûte. Alors que nos pâtes sont quasi cuites, ils nous offrent à chacun un genre de crêpe/durum/pizza! Délicieux! Comme ils mangent aussi, ce n’est donc pas l’option Ramadan (pour la générosité). Après ça on s’enfile nos pâtes.
On reprend la route et en chemin, on se fait arrêter par un monsieur (qui connaît quelques mots de français dont « Frère Jacques ») et sa famille qui vendent leurs fruits et légumes. On est quasi sommés de s’asseoir et on déguste de la pastèque, du melon et de la tomate! Mmmh, que du bon! Pendant ce temps, on voit passer un tandemiste seul (!) avec un drapeau anglais et un drapeau turque. Il a perdu son partenaire ou il s’est fait larguer par sa copine? Petit échange de mail avec la fille du monsieur (Mehtap), séance photo et on reprend la route vers Vize où l’on espère trouver une info sur un endroit pour camper (hélas rien) et un market pour acheter de quoi manger léger vu le repas de midi et les fruits offerts. Après la réparation d’une fausse crevaison (fuite d’une rustine ParkTool, mmm pas top sur la durée finalement), on trouvera un petit coin à une trentaine de mètres de la route mais protéger des regards et du danger pour passer la nuit.

Mercredi 24/08/2011

Après une nuit peu reposante (tam-tams pendant une bonne partie de la nuit, ramadan?), on prend la route comme d’hab, la routine quoi! Ça monte pas trop. On oublie de bifurquer à gauche à Saray et donc pour la pause de midi, on se retrouve à Çerkezköy et on demande à une dame si elle connaît un parc où on pourrait faire nos pâtes. Turquie oblige, l’accueil se révèle encore une fois au grand jour « venez donc chez moi »! On demande si c’est pas mieux qu’on utilise de réchaud dehors, elle nous propose alors sa cuisine et tout de suite, Turquie oblige, elle nous offre à manger! Nurhan (qui signifie « rayon de soleil ») est présidente d’une association de femmes et elle est en train de monter tout ça ici. Pendant notre pause défilent plusieurs personnages : un écrivain humaniste puis un musicien (vidéo en ligne). Nurhan nous propose aussi de rester dormir mais il est encore tôt donc on choisit de rouler encore et on quitte notre nouvelle amie Facebook humaniste peace and love « we don’t need money, just love ».
On se dirige vers Silivri en bord de mer de Marmara où nous trouvons un camping à quelques mètres de la plage!

PS : je comptais mettre une annonce pour des dons d’extension de vessie pour Elodie mais finalement les pauses pipi aux nombreuses station essence se succèdent avec beaucoup de sympathie, de sourires et de questions! En plus c’est souvent très propre (paraît-il)!

Premier jour en Turquie

On grimpe 10 km pour arriver à la frontière qu’on passe en tant que françaiS (oui, moi aussi, j’ai la double nationalité pour ceux qui l’ignore) histoire d’éviter le visa pour les belges et la paperasse que ça implique.
Changement de pays, changement de peuple! Déjà le douanier turque est souriant et curieux de notre engin et périple! Ensuite, Issa (?) nous offre du raisin après nos pâtes en bord de route. Et à notre arrivée à Kirklareli, on nous renseigne bien, on s’y met à plusieurs et les indications sont claires (oui car les vieux ont attrapé un jeune pour traduire en anglais). En attendant le retour du réceptionniste de l’hôtel (oui encore un mais on aimerait tâter une ville turque), le quincailler de la rue nous offre le thé sur le trottoir. Aaaaah, on sait recevoir ici! Quel changement en 50 km! Ramadan oblige ou simple savoir-vivre? On penche pour la deuxième solution!
Mais avant tout cet accueil, on en a de nouveau bien ch** en terme de dénivelé! Les montées à du 5~6 km/h nous font penser que l’avenir ne sera pas rose car déjà on est au bout de nos capacités pour monter à 600 m! 5 km/h à une cadence de 60 tours/min, c’est dur à chaque coup de pédale mais on n’a pas de rapport plus petit. Notre cadence idéal pour grimper est de 75~80. Il nous manque quasi deux rapports de vitesse!
Par contre, en terme de descente, le vélo accélère tout seul et aujourd’hui, on a fait une petite pointe en toute sécurité (seuls, visibilité lointaine, belle météo et état de la route impec’ voir photo).

Vu la circulation dans cette « petite » ville, on n’ose pas imaginer ce que ça va être d’entrer dans Istanbul… du suicide d’après un Stambouliote (cycliste) rencontré à Veliko Tarnovo.

Grand concours Istanbul

Gagnez un fabuleux Last Minute dans un All-Inclusive de luxe pour une semaine de rêve avec nous!

Ha-ha! 😉

Alors qui dit première grande étape, dit question spéciale pour gagner la carte postale d’Istanbul!

Alors cette fois, c’est à notre tour de poser toutes ces questions (cfr soirée du mariage)! Répondez « lui », « elle », « les 2 « … Désolé pour Ole & Soph mais vous êtes exclus du concours, vous en savez trop!

A votre avis…
1. qui s’occupe de la cuisson des pâtes?
2. qui fait la vaisselle?
3. qui (dé)monte la tente?
4. qui organise la chambre dans la tente?
5. qui fait la lessive?
6. qui essore le linge?
7. qui répare le vélo?
8. qui charge le vélo avec les sacs?
9. qui pète dans la tente?
10. qui pue des pieds?
11. qui sait où sont les affaires (dans quel sac)?
12. qui fait pipi?
13. qui ne change pas de t-shirt?
14. qui transpire le plus?
15. qui réveille l’autre le matin?
16. qui fait des photos en roulant?
17. qui a mal au cul?
18. qui étudie le plus les cartes?

Pas de question subsidiaire, tirage au sort!
Clôture pendant notre semaine à Istanbul.

Dernier jour en Bulgarie

L’étape s’annonce difficile mais rien du tout comparé à ce qui nous attend… On en a bien ch**!
On grimpe doucement mais sûrement et on continue la traversée de la Strandja (parc national) et on retrouve nos amies… LES MOUCHES! Les 12 premiers kilomètres de montée sont une épreuve psychologique après quoi on les retrouvera par épisode sur le trajet. On commence à s’y faire en fait.
Ça monte, c’est dur.
On arrive à Malko Tarnovo où on se fait interviewer par une fausse blonde aux faux yeux bleus et faux seins qui tourne son émission touristique sur la chaîne satellite nationale. Cette fois, l’émission pourra être vue sur le net mais pas avant fin septembre (www.bnt.bg, section BNT World, émission Пътеводител БГ « Putevoditel BG »). Elle nous trouvera tout de même une chambre à 13€ pour cette nuit, histoire qu’on « garde un bon souvenir »! Merci!
Une étape difficile MAIS… sans casse technique! 🙂

De plages en plages

Jeudi 18 août 2011

Aujourd’hui, on démarre tôt : 8h30… waouw!
On commence tout de suite par de la grimpette mais d’abord facile à 150m, ça redescend bien puis on attaque les 450m. C’est faisable mais dur. La descente est plutôt impressionnante, le vélo accélère tout seul et les virages sont parfois serrés. Beaucoup de trafic car c’est LA route de la côte. Après ces quelques émotions, on s’arrête pour cuire nos pâtes dans un parc de la trop touristique Nesebar. Déjà 40 km donc comme on a bien roulé, la pause de midi est longue.
On reprend la route pas super agréable et on passe à côté de Pomorie et ses buildings mégalos! On emprunte 2 passages de route interdite aux vélos et charrettes mais bon quoi, sinon fallait faire un détour de 20 km! Elodie n’est pas rassurée mais ça avance bien et les voitures sont encore cool et c’est assez rectiligne (c’est juste que c’est 2 x 1 bande).
Après un peu plus de 80 km, on se pose à Burgas, ville à mi-chemin entre Pleven et Varna (niveau ambiance). Ça nous plaît encore bien mais on n’a pas vu grand chose à part le bord de mer et la zone piétonne.

Après un mois, on peut dire qu’on se supporte encore assez bien, ceci dit ça ne fait pas encore un mois à nous deux! Ne nous enviez pas trop, on a aussi notre train-train… Cuisson des pâtes, vaisselle, (dé)montage de la tente, lessive, essorage, réparations, empaquetage, blog,… et chacun a son petit rôle. Tiens, une idée de concours là!

Vendredi 19 août 2011

Comme on n’a pas beaucoup de kilomètres aujourd’hui, la journée commence tranquillement par des réparations. Un rayon et son voisin ainsi qu’un remplacement de plaquettes de frein avant (elles sont d’origine, mais quand même, ça a vite fondu… en 3700 km!).
On roule sur la désagréable mais sûre route n°99 comme hier et après 15 km, PAF sur du plat, un rayon de plus en moins! Ça commence à me peser cette histoire! On continue jusqu’à Sozopol où l’on mange un plat de patates (mmh un bon plat d’hiver) et le serveur de se garder d’avance son (petit) pourboire alors on lui fera du boulot en plus (gnak-gnak).
Arrivée au camping, montage du camp et zou internet au bar de la plage pour info sur… tadaaaaa, du matos qu’on va se faire envoyer gratuitement à Istanbul! Des rayons, des nipples et même une nouvelle jante (dont les trous sont orientés droite/gauche en alternance, ça aidera)!
On va se baigner quelques minutes, l’eau doit avoir environ… 25°C! 🙂 Assez agréable, on doit bien vous l’avouer! Petit retour sur Sozopol pour la soirée histoire de voir -comme les milliers d’autres touristes- cette vieille ville. Mouais… trop de touristes nuit au tourisme (le vrai, enfin, question de point de vue)!
Depuis notre arrivée sur la côte Bulgare, il faut bien entendu prendre le terme « touristique » dans son sens péjoratif. Toute la côte est à éviter en juillet-août et pour des cyclos la route n’est pas intéressante!

Samedi 20 août 2011

On commence par un détour (car route barrée) pour rejoindre notre assourdissante et fréquentée route n°99. Une fois lancé dans le bon sens, PAF… et oui, à peine 6 malheureux kilomètres! Réparation à côté des déchets des bulgares sur un chemin après quelques petits kilomètres, histoire de ne pas trop roulé avec le rayon en moins. La route et les problèmes techniques ne rendent pas ces derniers jours très heureux. Et d’avoir vu des bulgares venir déposer leurs « grandes poubelles » dans la forêt ou jeter son paquet de clopes vide devant nous ne nous enchante pas beaucoup plus (la fameuse envie du poing dans la tronche de cake). Faudrait absolument « éduquer » les bulgares à ce niveau!
On arrive à Tsarevo pour manger nos pâtes et on trouve un hôtel 1* pour 25 leva (le camping d’hier c’était 19 leva). Petit malentendu avec la charmante réceptionniste qui ne pète pas un mot d’anglais (même pas « one night for two persons »), la chambre n’est libre qu’une nuit alors qu’on espérait rester ici deux nuits. Dommage! En plus le « patron » essaie de nous faire la chambre à 35 leva, te-te-te, elle avait dit 25!
Bon, petit tour sur les bords de mer plus sauvages et nettement moins bondés que les plages. On respire un peu… On termine la journée avec un mini-festival de danses traditionnelles (de Serbie entre autre).

Mouches & plage

Hier, on quitte Varna vers 11h après avoir changé le rayon cassé et la chaîne comme prévu mais il fait très beau et démarrer à cette heure-là, c’est pas une bonne idée. Ça monte rapidement et après 8 km, alors qu’on n’est pas encore sorti de l’agglomération de Varna, on s’arrête, on en peut plus et on décide de manger nos pâtes. Petite cluque et on s’en va d’un meilleur pied surtout que les nuages ont fait leur apparition, cool!
On passe quelques moments difficile car, ça monte et surtout Y A PLEIN DE MOUCHES! On traverse une forêt et on se farcit chacun une trentaine de mouches dans le visage plus une trentaine à chaque main. On les chasse mais après 2 secondes, la moitié revient déjà. Pas de piqûres, juste des emmerdeuses, c’est pénible, surtout qu’elles viennent dans les montées, quand on roule à du 6 km/h! On peut dire que ça nous fait oublier la montée, mais c’est mentalement une torture! Ole, tu n’aurais pas tenu! 😉
On arrive sans encombre à Obzor et on trouve la chambre chez l’habitant indiquée dans le Routard à deux pas de la plage où on ira faire un petit tour, mettre les pieds dans l’eau et tâter l’ambiance du front de mer, plus agréable (plus familial) qu’à Varna mais toujours très touristique (fête foraine). Petite salade en bord de plage et connexion wifi puis au lit! Demain, journée de repos!

Aujourd’hui, repos donc! Lever tardif petit déj dans le jardinet de notre « chambre » chez l’habitant puis balade dans le petit centre d’Obzor et kebap puis crêpe dessert! On a ensuite fait quelques courses au Sparm (comme le Spar mais avec un « m ») pour demain. Enfin, première baignade et farniente au bord de la Mer Noire… de monde toujours! Particularité de cette mer : elle est environ 2x moins salée que la Méditerranée et ça se sent, on est moins poisseux en en sortant!
Ce soir on va essayer de manger tôt pour dormir tôt et se lever tôt (lever de soleil sur la mer et baignade? 6h15, y a moyen…) et partir tôt! On a quand même un genre de col à 455m qui nous attend (waouw… ouais mais l’air de rien en tandem avec tout le barda…!)

PS : passé composé ou indicatif présent, je ne trouve pas encore mon style… que préférez-vous?

Mer Noire (de monde)

Hier, dure journée MAIS, bonne nouvelle (de Jésus-Christ selon Saint-Guidon), pas de casse! Enfin, presque… Elodie s’est fracassée la tête sur un tonneau de déco suspendu alors qu’elle ramassait les sacoches! Pas de chance, ça ne passera pas avant la fin d’aprèm.
Etape difficile donc car chaleur, fatigue pour moi (trop de blog & Co) et mal de tête pour Elodie (le tonneau & fatigue).
A midi, on a mangé tranquillou avec un gamin qui nous observait comme des extraterrestres. Il était sympa et serviable, mais ce n’était pas sans arrière-pensées (c’est d’habitude le moment où l’on ne comprend soudainement plus rien à la langue bulgare et aux signes, par principe).
Fin d’étape difficile qu’on a coupé en deux avec une cluque (ahaa, qui trouvera?) pour finir dans un stade abandonné.

Décidément, les stades, c’est le bon plan pour dormir dans les villages car en Bulgarie, l’accueil n’est pas le même qu’en Roumanie.

Aujourd’hui on a rejoint la Mer Noire! (le concours est donc clôturé)
C’était pas long mais la fin était pénible (entrée dans Varna) surtout avec… un rayon en moins! One more time! Yeah! Bon, l’option remorque est sérieusement sur le tapis cette fois! Dès qu’on a une adresse, on s’en fait livrer une à Istanbul (allez Greg, tu peux rire un bon coup)! Bref, on arrive dans cette ville super touristique où y a pas grand chose de touristique mis à part la plage, le soleil, les glaces, les restos,… On avait déjà vu, hier soir, les avions remplis de touristes qui devaient apercevoir les plages à quelques centaines de mètres de haut en se disant « Aaaaah, enfin »! Voilà donc nos touristes, en masse!
On se contentera d’un petit aller-retour vers la plage, histoire de pouvoir dire qu’on y était… On ira se baigner ailleurs!
Varna ville-voitures car certains passages piétons se font en sous-terrain alors que c’est pas du tout nécessaire (rue en sens unique avec un feu par exemple) et les boulevards sont barricadés pour ne pas pouvoir les traverser à pieds. Bref, cette ville ne nous inspire pas, sauf la zone piétonne (on aime ça les zones piétonnes) hélas un peu trop comme la mer… noire… de monde!

Demain, on commence la journée par la réparation du rayon (pas envie aujourd’hui) et remplacement de la chaîne arrière (c’était une KMC pas chère que j’avais mise l’année passée) pour gagner du poids.

Info : changement de système pour les photos, on est sur Picasaweb maintenant, Flickr a une limite de 200 photos qu’on ne connaissait pas et qu’on a évidemment atteinte! Rien ne change pour vous, sauf l’ordre des photos, dans l’ordre et non l’inverse.

PS : on aime beaucoup tous vos commentaires! Ca fait plaisir de vous lire, vous tous, ceux qu’on voyait beaucoup et ceux qu’on voyait moins… 🙂

La fin des Balkans

Avant-hier, on a quand même écouté les vieux singes et on est parti sous la pluie qui, heureusement, a diminué progressivement. On a appris plus tard qu’il était tombé 84L/m² dans la région (exceptionnel dirait-on). On a roulé tranquillement jusqu’à Veliko Tarnovo qui est en fait une grande ville (par rapport à ce qu’on croyait) et le centre est hyper-touristique. Maisons à flanc de la Yantra qui dessine 7 méandres dans la ville. Visite des ruines de la colline du Tsarevets récemment refaites et de la chapelle récemment redécorée (spécial, surprenant mais sympa au final). Le soir, on a assisté à soi-disant un des meilleurs « son & lumière » du monde sur les ruines…

Hier, on quitte notre chambre (chez l’habitant) et je me fais piqué au gros orteil (sensation d’aiguille), chouette. Afterbite puis Euceta et la douleur a diminué progressivement sur le temps de la journée. Rien de spécial, de la grosse route (vers Varna) et pas mal de dénivelés! On fini à bout de forces à Omurtag où on trouve un PennyMarkt et un bel emplacement pour la tente : le stade! 🙂

Aujourd’hui petite étape pour arriver à Shumen. On démarre plus tôt que d’habitude, ça fait du bien car les degrés qu’on a tenté de vous envoyés nous sont revenus. 30° et trois nuages à l’horizon. Alors que je comptais mettre un mot sur le fait qu’on n’ait pas cassé de rayon depuis un bail, voilà qu’après 25km, PAF le rayon sur du plat (encore). On roule alors jusqu’à ce qu’on trouve un endroit pour manger mais on est déjà à 51km et dans la dernière montée PAF PAF… oui oui 2 rayons! Aujourd’hui c’est fête, 3 pour le prix d’1! Manger, réparer puis rouler 15km jusqu’à Shumen, petite ville à la mode… il y a 20ans!

On se pose quand même quelques questions… L’histoire de la remorque un peu (vite) oubliée revient sur le tapis. On a un contact à Istanbul donc on devrait pouvoir s’arranger pour se faire livrer des choses (rayons, nipples et/ou remorque). Ne vous inquiétez pas, on gère! 😉

Un peu (trop) de fraîcheur

Mardi, journée « glande » à l’hôtel « militaire » pour faire un deuxième tri bagages et chercher des infos sur des rayons DTSwiss (revendeurs bulgare ou turque, hélas aucun) ainsi qu’une éventuelle remorque. On s’allège de quelques kilos pour soulager le vélo, mais aussi pour pouvoir grimper les cols plus facilement. Or avec une remorque, on va devoir tirer des kilos en plus!

Mercredi, envoi du colis avec nos affaires « en trop » : 3,4kg quand même! 52 Leva… Ensuite on quitte l’agréable Pleven pour une route sous les nuages pas désagréable et on sue moins (22~25°). On se fait surprendre par une grosse pluie d’une heure alors qu’on allait se faire des pâtes à Lovec, du coup on s’est fait une bonne et pas chère lasagne maison dans un petit resto. On redémarre et on emprunte une toute petite route (improbable sans le GPS) en très mauvais état mais qui nous mène vers de beaux paysages du massif des Balkans (vidéo en test).
Décidés à camper, on fait les courses dans un bled puis on cherche un endroit en se dirigeant vers Sevlievo. Hélas, une pluie battante s’abat sur nous et la température chute à 17°! Ça nous décourage et on se jette trempés comme des serpillères dans le premier hôtel. Très correct. Encore un wifi squatté, bien que là il s’agit d’un wifi nommé Freewifi…
23h30, la pluie tombe toujours aussi fort qu’à notre arrivée…

Ce matin, il pleut encore et toujours des cordes! On se demande si on va faire nos 50km jusque Veliko Tarnovo comme ça ou si on poireaute. La rue devant l’hôtel n’est qu’une flaque géante!

Article publié ici :

Dans la pratique

Pour répondre aux bonnes questions de Liévin, un petit article!

C’est moi, Geoff, qui rédige pour l’instant, Elodie écrit sa vision dans notre carnet papier (merci Vaness). J’ai mis du temps à me rendre compte que je pouvais utiliser le netbook n’importe où (je n’ai jamais eu de portable) du coup, depuis qu’Ole & Soph nous ont quittés, je pense le soir-même à rédiger vite fait la journée (sous la tente ou à l’hôtel) directement sur l’ordi comme ça à la prochaine connexion, un petit copier-coller suffit! Par contre, ça apporte beaucoup de détails peut-être inutiles. On changera de rythme sûrement plus tard quand on sera moins sûr d’avoir du courant facilement. Pour les voyages précédents (plus courts), je notais une dizaine de mots dans un calepin puis je passais des jours et des jours à retranscrire et broder…
Question connexions, on squatte un peu partout, hôtels, restos, cafés, villages perdus… Y a pas mal de wifi (ouverts) et quasi partout, c’est impressionnant! 🙂 Du parc de la ville jusqu’à l’épicerie du bled.

Autre sujet, le montage et démontage du camp : je monte la tente avec un coup de main d’Elodie puis elle installe la chambre (matelas, sacs à viande, pyjamas, oreillers…) pendant que je désosse le vélo de ses sacoches. Pour le démontage, Elodie remplit les sacoches, me les passe et j’arnache le principal. Ensuite je m’occupe de sécher la tente (condensation) avec une loque puis on la plie à deux et on finalise l’accroche de tout le bord*l. Sinon pour l’hôtel (puisque ça arrive souvent pour l’instant), je monte l’essentiel pendant qu’Elodie garde le vélo.