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Grand concours Istanbul

Gagnez un fabuleux Last Minute dans un All-Inclusive de luxe pour une semaine de rêve avec nous!

Ha-ha! 😉

Alors qui dit première grande étape, dit question spéciale pour gagner la carte postale d’Istanbul!

Alors cette fois, c’est à notre tour de poser toutes ces questions (cfr soirée du mariage)! Répondez « lui », « elle », « les 2 « … Désolé pour Ole & Soph mais vous êtes exclus du concours, vous en savez trop!

A votre avis…
1. qui s’occupe de la cuisson des pâtes?
2. qui fait la vaisselle?
3. qui (dé)monte la tente?
4. qui organise la chambre dans la tente?
5. qui fait la lessive?
6. qui essore le linge?
7. qui répare le vélo?
8. qui charge le vélo avec les sacs?
9. qui pète dans la tente?
10. qui pue des pieds?
11. qui sait où sont les affaires (dans quel sac)?
12. qui fait pipi?
13. qui ne change pas de t-shirt?
14. qui transpire le plus?
15. qui réveille l’autre le matin?
16. qui fait des photos en roulant?
17. qui a mal au cul?
18. qui étudie le plus les cartes?

Pas de question subsidiaire, tirage au sort!
Clôture pendant notre semaine à Istanbul.

Premier jour en Turquie

On grimpe 10 km pour arriver à la frontière qu’on passe en tant que françaiS (oui, moi aussi, j’ai la double nationalité pour ceux qui l’ignore) histoire d’éviter le visa pour les belges et la paperasse que ça implique.
Changement de pays, changement de peuple! Déjà le douanier turque est souriant et curieux de notre engin et périple! Ensuite, Issa (?) nous offre du raisin après nos pâtes en bord de route. Et à notre arrivée à Kirklareli, on nous renseigne bien, on s’y met à plusieurs et les indications sont claires (oui car les vieux ont attrapé un jeune pour traduire en anglais). En attendant le retour du réceptionniste de l’hôtel (oui encore un mais on aimerait tâter une ville turque), le quincailler de la rue nous offre le thé sur le trottoir. Aaaaah, on sait recevoir ici! Quel changement en 50 km! Ramadan oblige ou simple savoir-vivre? On penche pour la deuxième solution!
Mais avant tout cet accueil, on en a de nouveau bien ch** en terme de dénivelé! Les montées à du 5~6 km/h nous font penser que l’avenir ne sera pas rose car déjà on est au bout de nos capacités pour monter à 600 m! 5 km/h à une cadence de 60 tours/min, c’est dur à chaque coup de pédale mais on n’a pas de rapport plus petit. Notre cadence idéal pour grimper est de 75~80. Il nous manque quasi deux rapports de vitesse!
Par contre, en terme de descente, le vélo accélère tout seul et aujourd’hui, on a fait une petite pointe en toute sécurité (seuls, visibilité lointaine, belle météo et état de la route impec’ voir photo).

Vu la circulation dans cette « petite » ville, on n’ose pas imaginer ce que ça va être d’entrer dans Istanbul… du suicide d’après un Stambouliote (cycliste) rencontré à Veliko Tarnovo.

Mer de Marmara

Mardi 23/08/2011

Après un gros coup de blues d’Elodie (à propos de la difficulté de notre projet), on quitte l’hôtel tranquillement et ouf, on ne doit pas remonter tout ce qu’on a descendu hier pour rejoindre le centre-ville. Les regards émerveillés et les signes des enfants de la Roumanie ont été remplacés par ceux des adultes! Il fait bon saluer tout le monde en Turquie!
On change un peu de revêtement de route mais ça nous convient encore bien. On monte un peu, on descend, on monte… jusqu’à Pinarhisar où on fait notre pause dans la cour d’une école en rénovation. On est rejoint par des ouvriers qui viennent aussi profiter de l’ombre pour casser la croûte. Alors que nos pâtes sont quasi cuites, ils nous offrent à chacun un genre de crêpe/durum/pizza! Délicieux! Comme ils mangent aussi, ce n’est donc pas l’option Ramadan (pour la générosité). Après ça on s’enfile nos pâtes.
On reprend la route et en chemin, on se fait arrêter par un monsieur (qui connaît quelques mots de français dont « Frère Jacques ») et sa famille qui vendent leurs fruits et légumes. On est quasi sommés de s’asseoir et on déguste de la pastèque, du melon et de la tomate! Mmmh, que du bon! Pendant ce temps, on voit passer un tandemiste seul (!) avec un drapeau anglais et un drapeau turque. Il a perdu son partenaire ou il s’est fait larguer par sa copine? Petit échange de mail avec la fille du monsieur (Mehtap), séance photo et on reprend la route vers Vize où l’on espère trouver une info sur un endroit pour camper (hélas rien) et un market pour acheter de quoi manger léger vu le repas de midi et les fruits offerts. Après la réparation d’une fausse crevaison (fuite d’une rustine ParkTool, mmm pas top sur la durée finalement), on trouvera un petit coin à une trentaine de mètres de la route mais protéger des regards et du danger pour passer la nuit.

Mercredi 24/08/2011

Après une nuit peu reposante (tam-tams pendant une bonne partie de la nuit, ramadan?), on prend la route comme d’hab, la routine quoi! Ça monte pas trop. On oublie de bifurquer à gauche à Saray et donc pour la pause de midi, on se retrouve à Çerkezköy et on demande à une dame si elle connaît un parc où on pourrait faire nos pâtes. Turquie oblige, l’accueil se révèle encore une fois au grand jour « venez donc chez moi »! On demande si c’est pas mieux qu’on utilise de réchaud dehors, elle nous propose alors sa cuisine et tout de suite, Turquie oblige, elle nous offre à manger! Nurhan (qui signifie « rayon de soleil ») est présidente d’une association de femmes et elle est en train de monter tout ça ici. Pendant notre pause défilent plusieurs personnages : un écrivain humaniste puis un musicien (vidéo en ligne). Nurhan nous propose aussi de rester dormir mais il est encore tôt donc on choisit de rouler encore et on quitte notre nouvelle amie Facebook humaniste peace and love « we don’t need money, just love ».
On se dirige vers Silivri en bord de mer de Marmara où nous trouvons un camping à quelques mètres de la plage!

PS : je comptais mettre une annonce pour des dons d’extension de vessie pour Elodie mais finalement les pauses pipi aux nombreuses station essence se succèdent avec beaucoup de sympathie, de sourires et de questions! En plus c’est souvent très propre (paraît-il)!

Arrivée à Istanbul

Jeudi 25/08/2011

On quitte le camping après un petit déj’ sympa en bord de plage, et on roule sur une route moyennement sympa (la D-100) en direction d’Istanbul. On mange nos pâtes tomate-thon tranquillement sur la digue de Büyükçemece bien décidés à rider jusqu’à Istanbul cette aprèm!
On redémarre à pied sur une très très forte montée pour rejoindre notre route pas sympa et on fini par la quitter par raz-le-bol car on voit une route plus sympa sur le GPS (que les gens ne « connaissent pas », ils ne conseillent que la route pour voiture, évidemment). Et là on descend une forte pente qui s’avère être un cul-de-sac. On se renseigne au petit magasin et le jeune gars qui le tient nous pose des questions via son ordinateur et un site de traduction (car il ne parle pas anglais). On commence une discussion par ordinateur interposé (remarqué le singulier) et il en arrive rapidement à nous inviter à manger et enfin à dormir chez lui, sa soeur et son beau-frère, tous kurdes donc « les meilleurs » d’après lui! Invitation acceptée! Quand on lui dit qu’on va à Istanbul (à 25km d’ici), il nous dit qu’on est à Istanbul… Ah, oui, c’est grand!
On laisse le vélo et les affaires au magasin et on emporte juste de quoi dormir. En arrivant chez eux on découvre une table remplie de très bonne nourriture locale (Kadriye, sa soeur cuisine super bien) qu’on partagera avec eux et un couple d’ami. J’exagérerai un peu car j’aurai mal au ventre toute la nuit. La soirée se passe entre vidéo de leur mariage, shopping entre filles à 22h30 et film kurde (« Ay Lav Yu », à voir!!).
Ramadan oblige, Doğan (prononcez Doane) vient nous réveiller à 2h45 pour manger!!! On tente de lui faire comprendre qu’on dort la nuit… Ouf, on peut éteindre la lumière et se rendormir.

Vendredi 26/08/2011

Réveil dans la joie et la bonne odeur… de vomi puisque j’ai déjà remis 2x ce matin. On quitte l’appartement dans la nausée et on attend que ça passe pour reprendre la route vers le centre-ville. On finit par voir un médecin pour cette grosse indigestion/gastro et ça va beaucoup mieux d’un coup. Conseil avant départ « no oil, no sugar », ça va être dur à l’entrée de la ville des loukoums!
On ne reprendra le vélo qu’en fin d’aprèm décidés à trouver un hôtel dans le centre. On roule bien sur la route repérée sur le GPS, c’est calme et on longe la mer entre autre sur une… piste cyclable!! Oui! 25km plus tard et bien bien crevés (car pas mangé), on trouve une chambre à plafond bas au-dessus d’un magasin de téléphones portables.
Je m’endors comme une masse et Elodie surfe un peu pour savoir quoi voir et que faire ici!

Samedi 27/08/2011

Prise de contact avec Bado, notre contact matos vélo, on a rdv lundi matin. On sort péniblement de la chambre en début d’aprèm après une bonne nuit de sommeil. On sort pour manger un bout, voir un peu les alentours et trouver une carte de la ville. On est vraiment à quelques minutes à pied de la Sultanahmet Camii (mosquée bleue) et Ayasofya Camii (musée/mosquée Sainte-Sophie, ex-basilique chrétienne). Notre journée se résumera à zoner un peu et loucher sur les pâtisseries interdites (temporairement, ouf). Elodie est solidaire et met aussi son estomac au repos de sucrerie! Merci!
La journée s’achève avec un petit concert en plein air présenté à l’occasion du Ramadan.

Les premières impressions de la ville sont bonnes pour Elodie, bien qu’elle trouve cette ville un peu trop grande (13 millions d’habitants et autant de chats, quand même). Moi je trouve surtout qu’il y a trop de touristes, enfin, trop de monde tout simplement (quel choc après la Bulgarie quasi moitié moins peuplée que cette ville).

Topo Roumanie/Bulgarie

Aaaah un topo! On allait l’oublier celui-là!

Roumanie

  • la partie que nous avons vue étant très pauvre, ce n’est pas représentatif du pays.
  • ça klaxonne moins qu’en Serbie mais ça klaxonne quand même.
  • le roumain est accueillant et l’accueil se fait jusqu’au bout (on n’a pas pu payer un verre à nos hôtes).
  • l’essence coûte aussi cher que chez nous donc se déplacer en voiture est un luxe qu’il faut pouvoir se payer (vu les salaires locaux).
  • le roumain (de ce qu’on a vu) n’est pas le meilleur écolo (sauf niveau potager et mini-ferme), l’exemple est le morceau de pain jeté dans le Danube mais avec le sachet!
  • les filles sont moins jolies qu’en Serbie, me rappelle Elodie.

Bulgarie

  • comme en Roumanie niveau klaxon
  • on rencontre de temps en temps des sources d’eau potable, pas de problème niveau approvisionnement entre ces points d’eau et les magasins.
  • la Bulgarie en bord de route, c’est dégueulasse (voir quelques photos), on jette sa bouteille de soda par la fenêtre en roulant et si on fait une pause à l’aire de repos sans poubelle, surtout, on n’emmène pas ses déchets. En ville, par contre, c’est propre et on trie, mais à l’instar des signes de la tête, on trie à l’envers : poubelle bleue pour le carton et poubelle jaune pour les cannettes 😉
  • nettement moins d’accueil mais plus d’infrastructures à touristes donc logique. Dans les bleds et petites villes, on nous indiquera plutôt le « stadium ».
  • internet se squatte à peu près partout mais à la côte en ville, ils sont plus malins, ils sécurisent (ceci dit, plein de restos/bars proposent le wifi gratuit).
  • petit constat social : ce sont uniquement des femmes qui balayent en rue contrairement à chez nous.
  • le coût de la vie, pour nous, n’est pas cher (moins qu’en Turquie par exemple).

Istanbul, visites

Dimanche 28 août 2011

Allez, hop, on commande la remorque Y-frame (grande et grand sac) et plaquettes de frein (c’est bête, j’en ai à la maison).
On part visiter le musée Ayasofya (ex-mosquée et ex-basilique), comme tout le monde (on verra à notre sortie qu’il n’y a plus de file à l’entrée). Très joli, je m’en souviens vaguement (voyage avec l’école en 1998), mais ce n’est pas vraiment un musée comme on l’entend (pas d’oeuvre exposée mais le bâtiment et ses murs décorés).
Retour à l’hôtel pour une petite session Skype familiale puis tentative de visite du Grand Bazaar avortée car fermé… dimanche, tout simplement, mais les ruelles désertes font presque du bien!
On s’achète nos premiers loukoums, miam! Puis on attend Doğan pour récupérer nos essuies oubliés chez eux, mais il ne viendra pas, pas de nouvelles.

Lundi 29 août 2011

Elodie cherche des infos pour l’Iran et désespérément pour le Pakistan. On fera le visa iranien à Trabzon où il est délivré dans un délai de 2 à 48h!
On rencontre Bado qui fait le lien entre Sapim (fabriquant belge de rayon), le mécano et nous. Le vélo sera remis « sur roue » en 3h chrono.
Pendant ce temps-là, on passe au consulat Français (il ne faut pas signaler notre présence dans le pays, c’est safe) où on nous donnera une soi-disant attestation comme quoi le consulat ne donne plus d’avis de recommandation (pour le visa pakistanais), il faut la jouer au bluff d’après le policier français. On verra si on le fait ici.
Après, on visite la Yeni Cami (Mosquée Neuve) un peu par hasard et le quartier de la tour de Galata, entre autre à la recherche vaine d’une librairie francophone pour trouver un guide sur la Turquie. Visiblement ça sera peut-être un Lonely en anglais (bon exercice pour Elodie).
On récupère le vélo (roue impeccable, belle tension) et on achète une tige de selle sans recul de marque Amoeba (Taïwan) pour le confort de mes petites fesses.
Info pratique : on dépose notre linge sale et sacs à viande à la « Laundry Express » de temps en temps, après Belgrade ça sera ce soir à Istanbul!

Visites et questionnements

Mardi 30 août 2011

Petit soucis : apparition d’hémorroïdes pour moi (je le sentais venir avec cette selle trop en arrière).
On apprend que notre commande n’est pas encore partie de chez CRC, bigre, on devra sûrement prolonger notre séjour?
Pour la première fois, Elodie et moi nous séparons pour plus de 10 minutes. Je pars à la recherche de la seule pharmacie ouverte à quelques kilomètres (en tram). Mes explications sont claires, on m’a bien compris mais on me fait aller dans l’arrière-boutique pour me mimer ce que je dois faire des « suppozituvars » et de la « krem ». Ok, ça ira!
Pendant ce temps-là, nouvelle session Skype familiale pour Elodie (n’hésitez pas à vous connecter) avec sa soeur, son beauf et ses neveux! Elodie recherche encore et encore des infos pour la suite mais cela semble trrrrrrès compliqué. Elodie, inquiète, me mets un peu la pression et je craque en disant que s’il le faut, on prendra l’avion de Dubaï vers l’Inde… Ouf, la voilà rassurée! Je ne suis pas un monstre et c’est une expérience qu’on partage à deux, à chacun de faire des concessions, non? 😉
On finit enfin par revoir nos amis kurdes qui nous ramènent nos précieux essuies (compacts et qui sèchent vite, MSR Personnal), ouf un soucis en moins.

Mercredi 31 août

Aujourd’hui, petit changement c’est moi qui écrit (Elodie, en italique).
Demain c’est la rentrée… et c’est sur je n’y serais pas. C’est certain cette fois-ci, nous ne sommes pas juste partis en vacances. Entre Geoff et moi c’est évident que c’est moi qui ait le plus d’appréhensions sur la suite de notre voyage. Depuis notre arrivée en Turquie je me pose beaucoup de questions. Le début était relativement facile, on doit se rendre à l’évidence et pourtant c’était parfois si difficile. Quand j’imagine les cols et les situations qui nous attendent, j’ai comme des coups de panique. Jusqu’en Turquie, pas de problèmes, la route est assez facile et on rentre dans les pays sans aucun problème. Après ça sera autre chose. Nous avons passé des mois à préparer ce voyage et pourtant j’ai le sentiment que nous ne savons rien de la suite. Nous avions dans l’idée de voir petit à petit pour les histoires de visas et les passages de frontières. Mais moi, ne pas savoir ce qui va se passer, si on pourra aller à tel ou tel endroit ou non, ça me stresse. Donc depuis que nous sommes à Istanbul j’ai passé des heures à faire des recherches sur le net. Et les résultats de mes recherches ne sont pas franchement encourageants. Le premier problème qui se posera à nous sera d’obtenir le visa pour l’Iran. Nous comptions le faire à Istanbul, mais il semble qu’il est long à obtenir et que même parfois ça ne marche pas. Il en est de même à Ankara. Mais une solution miracle s’offre à nous. Un petit détour par Trabzon, petite ville au bord de la mer Noire, nous mènera à un petit consulat Iranien qui délivre des visas en 2h. Information confirmée par des internautes encore fin août.
Ensuite vient le problème du visa pour le Pakistan. Outre le fait que traverser ce pays à vélo n’est pas une mince affaire (régions où il faut être escorté par la police), il semble très difficile d’obtenir un visa. On pourrait traverser le pays en train pour ne pas avoir à trop y pédaler, mais il est impossible de faire une demande de visa pour le Pakistan en dehors de son pays d’origine ou de son pays de résidence. Nous aurions donc dû faire cette demande en France ou en Belgique (pas évident avec les dates). Je nous vois mal envoyer nos passeports et attendre des semaines avant qu’ils nous soient renvoyés. En plus il est demandé une tonne de paperasse (itinéraire précis, réservation d’avion (hum..), attestation de l’employeur avec dates des congés (hum…), lettre de recommandation de la France que les ambassades françaises ne veulent plus délivrer,…). Bref moi ça me semble être une montagne d’emm… qui ne nous mènera probablement à rien. L’idée de me retrouver bloqué en Iran sans pouvoir continuer… j’aime pas… Après discussion avec Geoff il a enfin admis l’idée qu’on pourrait prendre l’avion s’il n’y a pas d’autres solutions. Depuis l’Iran nous pourrions prendre un bateau pour Dubaï et de là prendre un avion vers l’Inde (interdiction aux bateaux qui vont de Dubaï à l’Inde de faire accoster des passagers). Nous devrions pouvoir obtenir le visa pour l’Inde en Iran (information à confirmer auprès des ambassades Indienne et Française à Téhéran). L’avantage de prendre l’avion c’est que nous pourrions débarquer dans le sud de l’Inde où il semble plus facile de voyager à vélo que dans le nord. On pourrait donc alterner cyclotourisme et tourisme tout court puis remonter vers le nord en utilisant très probablement le train. Pour le Népal, obtenir le visa en Inde devrait être facile. Mais après ça se complique à nouveau. L’idée de traverser l’Himalaya pour se rendre au Tibet me paraissait déjà une épreuve physique complètement dingue et maintenant tout ce que j’ai lu me fait dire qu’il sera surement impossible de faire ça à vélo. Il est bien plus facile de le faire dans le sens Lhassa-Katmandou que l’inverse. Depuis Katmandou il faut obtenir un permis pour le Tibet, permis qu’on peut obtenir via une agence qui nous organise un tour et cela revient très cher apparemment. Et comment garder sa liberté à vélo dans ces conditions? Il semble faisable de passer sans ce permis. Mais je ne me sens pas l’âme assez aventurière pour passer les postes de contrôle de nuit et être en stress tout le temps quand on croise la police. Et puis je ne comprend pas bien après comment on peut continuer la route en Chine puisque le visa chinois est annulé à l’entrée du Tibet(?). Bref pour moi il faut envisager un autre itinéraire. Pas de passage de frontière entre l’Inde et la Chine. Pas de passage terrestre pour aller au Myanmar… Bref pas facile de voyager dans ce monde sans prendre un avion… On verra mais on devra sûrement encore l’envisager. A voir, pour aller où? Peut-être vers la Chine pour faire comme on avait prévu et se diriger vers la Mongolie et rentrer avec le Transsibérien, ou peut-être retour vers l’Europe afin de rentrer à la maison à vélo. Dans tous les cas un autre problème se posera, celui du budget qui n’avait pas été prévu pour prendre des avions (avec un vélo ça peut vite coûter cher).
Le budget est un autre stress de ce voyage. Pour l’instant il est bien plus important que ce qui était prévu. Vous devez vous dire « normal ils sont tout le temps à l’hôtel ». Mais c’est souvent difficile de faire autrement. Nous ne sommes peut-être pas assez aventuriers, pas encore… A Istanbul, toute activité est freinée par ce problème de budget et c’est assez frustrant. Bon ne vous inquiétez pas hein, on a encore de quoi manger! Et puis de toute façon si on a plus de sous et qu’on doit rentrer plus tôt, on passera les derniers mois à faire du couchsurfing chez vous tous ;-). On peut même faire du ménage et vous faire à manger! Moi j’ai bien envie d’apprendre la cuisine turque, c’est sacrement bon! (même si nos systèmes digestifs n’aiment pas toujours pour le moment).

Tout un roman sans même vous raconter ce qu’on a fait aujourd’hui (c’était pourtant ma mission). Geoff a aujourd’hui eu l’air de s’habituer à la masse de touristes. Balade dans la ville et visite de quelques mosquées dont la mosquée bleue (Sultanahmet Camii). Nous n’étions toujours pas entrés à l’intérieur. J’ai pu ainsi tester le voile, afin de me préparer à mon look pour l’Iran dans quelques temps.
Nous prenons notre temps pour découvrir la villes le but étant aussi de se reposer avec, par exemple, un petit thé à la pomme. Et puis nous allons sûrement devoir encore passer le week-end ici, étant donné que le colis de la remorque que nous avons commandée n’est parti qu’aujourd’hui. Ensuite seulement nous pourrons embarquer notre bolide (hum..) sur un bateau qui nous mènera de l’autre côté d’Istanbul, pour continuer notre aventure sur le continent asiatique!

Commentaires

Un petit sondage rapide en passant : seriez-vous intéressés par une fonction d’avertissement de nouveau commentaire à l’instar des mails que vous recevez à chaque nouvel article? Fonction similaire donc (dés)activable.

Ça permettrait d’être averti des résultats des concours par exemple! Mais aussi, chaque réponse aux concours vous sera notifiée! Ouais, on sait pas tout avoir, le beurre, l’argent du beurre et le sourire…

Istanbul, la suite

Jeudi 01/09/2011

Allez, on arrive à décoller pas trop tard pour aller visiter la citerne basilique. On emporte le trépied car il va faire sombre et j’aimerais quelques belles photos souvenir. A l’entrée, pas de file comme la dernière fois, ouf! Mais aussi « sorry, no tripod, forbidden », ah merde… Ouais en fait, si tout le monde apporte le sien, ça deviendrait « incirculable »! Rebelote, je me souviens avoir vu ça y a 13 ans!
La suite de la journée n’est pas passionnante, on se traîne jusqu’à l’embarquement des ferries pour avoir des infos mais c’est le dernier jour de la fête du sucre (fin de Ramadan) donc c’est encore fermé.

Vendredi 02/09/2011

Les congés sont finis, à nous le Grand Bazaar enfin réouvert! Je prends quelques photos pendant qu’Elodie louche sur tout ce qu’elle ne peut pas ramener. Ce qu’on a lu est donc vrai, c’est devenu juste des boutiques à touristes. Je pense pas que les stambouliotes fassent leur shopping ici, dans l’antre du kitsch et du faux!
On se tape un aller-retour inutile vers Kabataş pour des infos sur le ferry vers Beykoz, il faut de toute façon traverser vers Üsküdar, pas de direct (tout ces noms sont des noms d’endroit encore à Istanbul).
On ne sera pas venu pour rien, on voit la simple mais étonnamment lumineuse (grandes verrières) mosquée Bezmi Alem Valide Sultan au bord du Bosphore.
Le soir, on retourne au parc « social » à côté de chez nous (oui, on peut le dire). En fait, il s’agit d’un parc municipal avec un resto et un snack, le tout à des prix à défier toute concurrence : le grand thé à 1 TL et la glace à 1,5 TL (au lieu des 7 TL des endroits touristiques). Pour le thé, la buvette du « cimetière » à côté du mausolée du sultan Mahmut II sera tout de même plus agréable pour le même prix!

Samedi 03/09/2011

Elodie trouve des infos comme quoi il sera difficile, ou du moins très très cher, d’aller au Tibet depuis le Népal, juste pour un séjour sans vélo. Les autorités chinoises se sucrant sur le dos des touristes. Mieux vaut y entrer depuis la Chine et encore…

« Quand au Tibet, le soleil n’y brille que dans le ciel, et plus du tout dans les cœurs : s’y rendre, c’est devenir, par sa simple présence, acteur ou complice d’une normalisation et de l’anéantissement d’une culture. N’y allez pas, et, si vous devez y aller, soyez lucide sur les conséquences de votre présence. »

Source

Sinon journée tranquille avec visite du Bazar Égyptien et ses bonnes odeurs d’épices! Dommage que ça ne passe pas par le blog!
Encore des infos différentes pour les ferries pour s’éloigner du centre… Bon, on verra bien!

Le soir, rencontre de deux jeunes étudiants français, l’une en route vers un chantier humanitaire, l’autre en route pour faire voyager son narrateur (il écrit un livre).

Istanbul, l’attente

Dimanche 4 septembre 2011

Aujourd’hui : RIEN!

Allez, on est sorti de notre chambre pour aller manger une glace et boire un thé à 100m vers 15h. Et une autre fois vers 18h30 pour aller manger à la cantine locale à 20m, c’était super bon, pour 10 TL par personne! Enfin de la nourriture turque et non kurde (les kebabs et autres döners sont plutôt kurdes). Finalement, j’ai mangé comme au boulot car ça ressemblait aux préparations « grecques » de Sophie, donc méga-miam-miam!
Sinon, on a beaucoup traîné sur le net à lire des blogs, chercher des infos de visa indien, chatter avec Véro (une ex-tandemiste-Pino installée à Dhaka avec son fils), chercher une alternative à Picasaweb (Gallery3 en test, mais pas de client offline aussi pratique et évoluée que Picasa, peut-être au retour en Belgique alors),…
J’ai changé la tige de selle avec celle que j’avais achetée lors de la récup’ du tandem avec sa nouvelle roue arrière.
On commence à s’impatienter et on espère que la remorque arrive demain!

Lundi 5 septembre 2011

On commence à s’ennuyer ferme! Quel luxe quand on sait où on est!
Elodie lit beaucoup de blogs, je m’occupe de mes copains de derrière qui restent un peu trop longtemps à ma guise (mais ça fait pas « si longtemps » finalement donc patience).
On est retourné une 3ème fois à l’embarcadère d’Eminönü pour trouver enfin le bureau d’information discret (pas de « i » bleu ou autre panneau clair) et on aura le choix entre :
– le bateau-bus jusqu’à Beykoz à 2 TL uniquement le soir (àpd 17h50)
– le bateau-croisière jusqu’à Anadolu Kavağı à 25 TL plusieurs fois en journée (dès 10h30)
– le bateau-bus jusqu’à Üsküdar puis rouler à vélo vers Beykoz.

Si on arrive à faire les paquetages et passer à la poste pour expédier quelques trucs à Bruxelles assez vite dès la réception de la remorque, on envisage de prendre le bateau du soir, ça nous permettra de quitter Istanbul (la banlieue quoi) de bon matin en étant déjà avancé à Beykoz.