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De Mysore à la plage!

Jeudi 15/12/2011

Alors qu’on allait quitter l’hôtel Dasaprakash (amis cyclos, demandez la chambre 58, au rez avec une place pour le vélo à côté et une pompe essence à 20m qui accepte de remplir une bouteille), on rencontre 2 touristes qui nous adressent enfin la parole. Depuis notre arrivée en Inde, on est presque triste de l’attitude des touristes les uns par rapport aux autres. En Iran, quand des touristes se croisent, ils se saluent et échangent quelques mots. Mais ici, c’est l’Inde, c’est plus touristique alors on est dans la masse… Bref, « chose » (italien) et Serge (belge) voyagent ensemble pour l’instant. Incroyable retour aux sources avec un accent bien de chez nous et un bon « tcheu dit » dans la conversation! Serge est flamand, parfait francophone (on dirait un bruxellois nondidjoum) et bosse aux Pays-Bas au dispatching pour l’entrée des bateaux dans l’Escaut, 6ème fois qu’il vient en Inde. Son ami italien, très sympa, m’offre des gants mitaines, j’avais renvoyé les miens sans pensé à la transpi qui m’attendait en Inde (difficile de changer de vitesse quand c’est mouillé).
On quitte la ville et la route n’est pas super. Le paysage n’a rien d’exceptionnel, tant mieux la suite ne pourra être que meilleure! Les bleds défilent avec leur lots de publicités peintes sur les façades des maisons ou murs de propriétés.
P1150629.JPG Ce midi, on mange dans un resto qui a ouvert y a 2 jours! C’était bon mais après coup, j’ai un peu le brûlant. On s’arrête dans la petite ville de Periyapatna où on trouve une chambre à 250INR (moins de 4€), évidemment le confort et la propreté vont de mise mais ça va, juste difficile pour installer la moustiquaire. Beaucoup de monde tourne autour du vélo à notre arrivée, c’est comme des mouches. Mais une fois déchargé et attaché, il intéresse moins, ouf! Petit Maalox à l’arrivée et après le repas du soir pour moi. Restons prudent. Je demande si je peux mettre le vélo dans l’entrée du lodge mais le gérant me dit qu’il va dormir là, par terre. Après que je l’ai bien attaché à la grille du lodge, il propose de dormir dehors et de mettre le vélo à l’intérieur! C’est super gentil, mais on ne mettra personne dehors pour mettre le vélo à l’abri!
Très bon biriyani ce soir, un peu plus épicé que d’habitude mais dans un tout petit « resto-cantine » du village pour 20INR/p! On a été guidé par un jeune. Au retour vers l’hôtel, on s’achète un petit dessert : des pâtisseries qui goûtent comme des baklavas en moins baveux et on en offre au jeune qui nous a accompagné ainsi qu’au gérant de l’hôtel.

On change encore les plans. Suite à un coup de fil de Loïc (toujours à Mumbaï à cause d’une grosse carie) et des conseils de Serge, on va quand même probablement aller à Mumbaï, depuis Mandwa en bateau. Puis on quittera Mumbaï en train vers Indore.

Calcul pour les freins : on devrait avoir assez de plaquettes jusqu’au Portugal! Cool! Et dire que j’ai suivi les conseils d’un revendeur de Pino à Bruxelles en partant avec 2 paires… L’avant c’est 3500~3700km et l’arrière ~5500km.

Vendredi 16/12/2011

DSC_5081.JPG Après une petite vingtaine de kilomètres, on bifurque vers le Golden Temple. On voit de plus en plus de moines tibétains, on est sur la bonne route. Les moines ici sont des réfugiés.
On visite le temple, un avant-goût de la suite et de ce qu’on ne fera pas.

Sur le chemin retour vers la route principale, on s’arrête à un petit resto (Armaan) mais on se rend compte que c’est un attrape-touristes où des cars et minibus s’arrêtent. On commande des nouilles aux légumes et on reçoit une petite portion insipide : des nouilles à peine poivrées avec quelques rondelles de poivron et quelques brins de carotte râpée. On paie l’addition un peu amer et ils nous rendent la monnaie avec notre billet de 500. Justice rendue, on s’en va avec le tout…
La route grimpe bien cette aprèm, c’était prévu. Mais le Lonely estime Madikeri à 1500m… Ils ont dû se tromper de 300m!
On arrive donc à Madikeri et on se trouve un hôtel à 600INR dont une partie payée par le resto de midi 😉 Ce soir, un bon petit thali puis Rocky 5 à la télé et au lit!

Samedi 17/12/2011

P1150649.JPG Après avoir reçu les meilleurs voeux et une proposition de muesli d’un couple d’autrichiens âgés, on prend la route. Il fait plutôt frais, 26°C, un indien nous avait effectivement prévenu qu’à Madikeri, il fait FROID! Une belle descente nous attend! Sauf que, cette descente ne sera qu’appréciable sur 10 ou 15km de ses 25km! Le reste c’est de la route détruite, oui oui, c’est plus des nids de poule ou des fissures, non c’est carrément détruit probablement par le passage incessant des camions et des bus, ainsi que de la mousson. On retrouve rapidement nos 33°C et l’humidité qui va avec (ainsi que l’humidité évaporée La suite de la journée sera un quasi un enfer entre route détruite, route en travaux, route en terre glissante et route poussiéreuse à l’arrivée de nuit à Puttur! Ouais, de nuit car il n’y avait vraiment rien avant cette ville! Qui l’eut cru, en Inde! En plus, on n’a rien trouvé à manger à midi mais ça allait encore car le truc qu’on mange le matin cale bien (genre de galette des rois avec des noix dedans) et on avait de quoi goûter! Ouf!
On arrive à Puttur après 84km en 7h de route et on s’arrête au premier hôtel sans trop d’espoir, il a l’air classe! Cool, c’est pas cher et c’est propre! En plus le resto attenant est très bon et pas cher! La journée termine plutôt bien! On a même Star Movies ce soir pour regarder un film! Même le patron de l’hôtel n’en revenait pas qu’on ait réussi à rouler sur cette route!

Dimanche 18/12/2011

P1150676.JPG Petit déj’ sur la route car on est vraiment qu’au début de Puttur. Le temps d’acheter du « sucre » à la boulangerie, Elodie est déjà entourée de quelques hommes et enfants qui parlent plutôt bien anglais. On retrouve un homme qui, hier, nous proposait de rencontrer son ami cycliste (mais c’était trop loin pour l’heure). Il prend nos coordonnées et téléphone à son ami qui, en fait, est un cyclo en trike électrique (de la marque ICE)! Il nous attend à 12km d’ici. On le rencontre : Govind, sur des jambes plus fines que ses bras, nous propose un thé à 6km d’ici, sur notre route. On s’arrête à un endroit unique où le thé servi est composé de plusieurs couches (la crême, le thé, la mousse), on avait lu ça dans le journal à Mysore, ça se fait nulle part ailleurs! P1150684.JPG Govind nous apprend qu’il a eu un accident de parapente à moteur, il a failli être paralysé et depuis il n’a plus d’équilibre. Avant ça il a fait un long voyage à vélo (droit) en Europe et USA en 1985. Le trike qu’il a depuis 1 an et demi a été LA solution à son problème (plus d’équilibre et l’envie de continuer le vélo). En plus d’être un cyclo-voyageur, c’est un cycliste quotidien! Quel hasard de rencontrer un tel cycliste indien! Il nous paie les thés et les dosas (on avait faim) et comme nous sommes les « guests » alors pas le choix, on ne peut pas payer!
La suite de la route est bien meilleure, on est sur une 2×2 bandes. Mais qui dit route plus large dit moins d’ombre et l’asphalte renvoie son quota de chaleur, on atteint les 36°C de nouveau! On arrive assez facilement et rapidement à Mangalore la surbookée! Surbookée car quasi tous les hôtels du centre sont full (d’indiens) ou alors seulement des chambres « deluxe » (c’est ainsi chaque WE de décembre, apprend-on). On trouve un petit hôtel caché à une douzaine d’euros la nuit. On s’offre nos premiers Pepsi et 7up d’Inde! On a eu assez chaud et on en a envie!
J’ai tenté de laver mon t-shirt blanc après 4 jours… il reste gris!

P1150698.JPG En arrivant dans certaines villes, on remarque bien une chose, la présence d’églises, mosquées et temples en tout genre. C’est impressionnant après l’Iran!

Ce soir, on va dans un resto recommandé par le Lonely et on prend un menu soupe-plat-dessert à 3€ pour 2. Pas d’ambiance particulière juste très propre et très familial, service rapide et bouffe délicieuse. DSC_5148.JPG En revenant vers l’hôtel, on passe au centre commercial comme on en a plus vu depuis… ouf, Dubaï! Bon, ok, beaucoup plus petit mais comparable à un beau de chez nous quoi! Puis quelques courses au Spar, comme chez nous! « L’Inde, ça fait un choc à chaque voyageur! » On attend toujours! 😉

Lundi 19/12/2011

Bien fatigués, on prend la grand route vers Udupi. C’est très fréquenté, surtout par des bus et des camions. C’est bruyant et il fait très chaud (37,2°C le matin, je l’ai vu sur le thermomètre) 😉
On mange un biriyani en bord de route et on repart. Dans l’après-midi, une pause s’impose : pour mes fesses et pour manger et boire. On arrive à Udupi où on se renseigne pour savoir s’il y a d’autres hôtels que le super-resort à 3000INR la nuit à Malpe Beach. On nous dit qu’il y en a plusieurs. En arrive à Malpe (6km plus loin), on a droit aux lodges full (vraiment?) et on ne voit pas vraiment de plage, juste un grand port industriel. Il fallait encore rouler un peu plus loin et là on arrive à notre première vraie plage d’Inde! On roule sur la promenade et on arrive à ce fameux grand hôtel, le P1150736.JPG Paradise Isle Beach Resort. On nous annonce 4500INR/nuit, ça a bien augmenté, on se remet en route mais on nous dit 1500INR. Elodie va voir la chambre, c’est très bien mais pour 2 nuits, on réfléchit car ça va faire beaucoup! En reparlant du prix, on nous dit 1500INR/personne/nuit (en pension complète), oooooooook, bien trop cher! On roule 200m et on passe devant la « Beach Guest House », beaucoup plus modeste mais encore ok. 500INR la nuit, bingo! Allez, on restera 2 nuits ici sans regrets!
Resto sur la plage pour le même prix qu’hier mais en beaucoup moins bon (on peut pas tout avoir) et dans l’obscurité, il fait nuit tôt.

Mardi 20/12/2011

Aujourd’hui, repos!
P1150754.JPG Lessive (Elodie récupère mon t-shirt grâce à la brosse qu’on s’est acheté au Spar), rédaction, farniente sur la plage en fin d’aprèm. Mais avant le farniente, on s’offre un petit cadeau : une clé USB modem! Certains se paient des tablettes ou des MacBook Air à Dubaï ou une moto Enfield à Delhi, nous c’est une clé USB… Ça ira, on exagère pas trop! Fini pour Elodie de devoir attendre à côté de moi au cyber ou pour moi de squatter des wifis dans le rues le soir. Petit confort…
P1150752.JPG On se baigne pour la première fois en Inde! L’eau est super bonne! Elodie dit 28°C, je tablerais plutôt sur 24°C (c’est quand même l’océan), mais on est vraiment bien dedans! Retour à la Guest House et upload des photos avec un bon riz à emporter devant la TV!

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Dernier message de Turquie

Mardi 18/10/2011

Aujourd’hui, ça fait trois mois qu’on a démarré de Budapest!

Elodie n’est de nouveau pas en forme intestinalement parlant (moi je produis pas mal de H2S) 🙂 On commence à suspecter l’eau du robinet. Jusqu’ici on ne buvait que ça. Dans les montagnes, pas de soucis, mais là on est en ville…
P1140163.JPG On démarre tard après quelques courses et l’achat de la carte postale du gagnant! La route depuis Van vers Özalp est nulle à chier! Autant être clair! En fait, c’est surtout qu’elle est en travaux sur la quasi totalité du parcours! Donc quasi 60 km de différents revêtements : tantôt nickel (mais pas long), tantôt vieux, tantôt en graviers coulés dans le bitume, tantôt dans le gravier meuble (casse-gueule) et tantôt un genre de chewing-gum (bitume un peu mou qui freine à mort). Le tout toujours très poussiéreux, sinon c’est pas drôle! 😉
P1140178.JPG Ceci dit, revenez-y quand les travaux seront fini car le paysage en vaut la peine! Ouf, notre consolation!

Au km57, les gourdes de ma selle tombent par terre! Mer**, pu…rée, le support de selle pour les porte-bidons vient de céder! L’alu n’a pas aimé les périodes où on suspendait des sacs de courses aux bidons… Bon, on verra si on passe devant un soudeur d’alu (c’est con, on en a vu y a quelques jours).
Arrivés à Özalp, on nous annonce la couleur, pas d’hôtel ni de pension ici! La nuit tombe et pour nos ventres, on aurait aimé une dernière chambre et toilette en Turquie. On nous renseigne l’ögretmenevi (la pension des enseignants)! Enfin, on va savoir ce que c’est car on nous en avait déjà parlé! On claque nos tous derniers liras pour cette dernière nuit. En fait, c’est un genre d’hôtel pas cher pour les profs (fonctionnaires?), il parait qu’il y a aussi des polisevi (pour les flics donc).
P1140204.JPG On se fait inviter pour un thé par l’électricien de l’ögretmenevi. Après quoi il nous paie même à manger au « pide salonu » du coin! Sympa!! En mangeant, on voit un reportage sur le tabac en Turquie et on en discute un peu avec lui. Il fume 3 paquets par jour, à 10 TL (4€) le paquet, ça lui fait un petit budget qui part en fumée. Son fils de 12 ans l’engueule quand il le surprend…
Il nous apprend aussi que la frontière ferme à 16h! Il fallait le savoir, mais on y sera plutôt vers 13h.

Prochain message depuis l’Iran donc!

Güle güle tout le monde!

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Retour vers la Mer Noire

Mercredi 21/09/2011

P1130372.JPG Aujourd’hui, la route est moins sympa car en travaux! Les 2×2 bandes confortables font place à 2×1 bandes tantôt d’un côté de la route, tantôt de l’autre côté. Les dépassements de camions de chantier sont tout de suite moins agréable et nous forcent parfois à nous rabattre sur le côté. Malgré cela, le paysage (toujours aussi beau) et la vitesse de croisière (élevée car pas mal de descente) nous permettent de garder le moral au beau fixe. Le petit thé offert en station-pipi (on appellera ça comme ça maintenant) y participe aussi!
Alors qu’on traverse des zones plutôt peu habitées, on cherche un endroit pour manger nos pâtes. On s’arrête après 50 km (déjà) car on trouve un endroit avec de l’ombre et je lance à Elodie « non mais tu crois qu’on trouvera une table ou quoi ». Et bien oui, deux tables de pic-nic avec une fontaine d’eau potable et à l’ombre qui plus est! On est en fait au milieu d’un petit village coupé en 2 par la route.
P1130386.JPG On continue de rouler et on atteindra les 75 km en s’arrêtant près de la rivière qu’on longe depuis quelques kilomètres déjà! L’eau est fraîche mais permet un débarbouillage au gant de toilette (merci Maman) agréable.
Les nombreux moustiques nous font entrer dans la tente, rapidos, on en sortira que pour faire pipi et se brosser les dents.
Au loin, on entend des explosions (ou coups de feu), pas rassurant! On se dit que c’est les gros travaux de la route qui ne s’arrêtent pas la nuit (les camions défilent à toute heure) et comme on a déjà vu des portions de route avec de très très gros trous (ils placent des écoulements sous la route), on se dit que c’est ça les boums…

Jeudi 22/09/2011

On quitte notre emplacement pour remonter sur notre D-100 préférée en direction de Samsun! A une station-pipi, on reçoit chacun 2 thés et un gros morceau de melon.
P1130405.JPGLes travaux et les klaxons des camions (vraiment fort, ça fait vraiment mal aux oreilles) nous font un peu regretter de prendre cette route. Bon, le paysage est heureusement toujours au rendez-vous ainsi que la météo, plus douce d’ailleurs (toujours une trentaine de degrés mais ciel voilé).
Contrôle de police ce matin! Ça faisait longtemps! Ils nous obligent à mettre nos casques et rouler sur le côté. Etrange puisque le casque moto ne semble pas obligatoire ainsi que la ceinture en voiture, et l’usage du téléphone au volant est largement répandu! On s’exécutera pour quelques kilomètres mais on retournera vite sur le bon macadam bien roulant sans nos casques (on les met quand même quand on trouve que c’est risqué, hein).
Dans l’aprèm, alors qu’on voit une source d’eau potable (petit muret facilement reconnaissable), on est invité pour le thé en bord de route avec un groupe d’amis. Ils s’intéressent à notre voyage, nos métiers,… comme d’hab. Plus intéressante est la question « pourquoi le vélo et pas le bus ou l’avion? » On aura le temps de répondre seulement « La nature! ». Elodie voulait ajouter « Les rencontres en bord de route » mais le seul a parler anglais commence un autre sujet. Ils nous mettent en garde par rapport aux kurdes, PKK, etc (c’est la 2ème fois), mais ils avouent en venir ou y avoir des amis/famille. On apprend aussi que leur premier ministre incite les turques à avoir minimum 3 enfants! Pour avoir encore plus de poids en Europe?
Sur la route, alors qu’il commence à être tard, en demandant où camper, tout le monde nous dirige vers un petit village où il n’y a visiblement pas d’endroit pour camper! Sur place, un monsieur semble vouloir nous héberger et le seul jeune parlant anglais (arrivé au village il y a 10 minutes) joue le rôle d’interprète pour faciliter les échanges car monsieur doit d’abord demander à madame! On sera accueillis, nourris et logés par des habitants qui nous laissent la maison (la famille dort ailleurs, on n’a pas tout compris).

Vendredi 23/09/2011

P1130424.JPG Ce matin, c’est difficile de partir car le petit déj s’éternise gentiment avec nos hôtes qui sont tristes de nous voir partir déjà mais nous voulons rouler! Elodie reçoit 2 petits cadeaux (collier, bracelet) et les voisins défilent pour nous rencontrer.
On prend la route et après 25 km, une crevaison! Probablement due à des déchets d’usinage de la jante (probablement lorsque le gars d’Istanbul a agrandi le trou de la valve).
On arrive à Osmancık à la mi-journée et on se paie un döner pour changer un peu de pâtes.
Sur la route, dans l’après-midi, on reçoit des amandes et cacahuètes (des sucrées genre M&M’s et des salées) d’un camionneur qui nous avait fait signe de nous arrêter. Mmmmh! Un peu plus tard, on a de nouveau 2 thés offerts par le gérant d’un resto routier un peu désert. Ils sont sympas et on parle du rapport entre la taille de leurs ventres, les nôtres et le fait de faire du vélo (c’est un thème récurrent)!
P1130453.JPG Plus tard, le vent se lève, le ciel devient menaçant et on décide de poser la tente à côté d’une mosquée en travaux et de Raşit, un des nombreux vendeurs d’oignons qui vit dans sa cabane toute l’année en bord de route et qui nous offre le thé! Après avoir monté le camp, voilà notre première pluie turque qui arrive et qui tombera une bonne partie de la nuit.

La s’maine passée,
à 4 du mat’,
j’y ai pensé,
les larmes éclatent!
… … … …
Chaque jour, j’y pense,
Ce grand voyage,
Quitter la danse,
Voir des nuages,

Chaque jour, j’y pense,
Partir un an,
Déjà immense,
Mais plus longtemps…?

Chaque jour, j’y pense,
Parfois, j’en pleure,
Court et intense,
Pendant des heures,

Chaque jour, j’y pense,
A quoi? A qui!
A not’ Florence,
Trop tôt partie.

Samedi 24/09/2011

Réveil, rangement, petit déj et séchage tente bien mouillée en 2h : beau chrono!
DSC_2553.JPG La route est toujours bonne et le paysage sympa. Lors d’une pause à une station-pipi Total à Merzifon, le patron nous invite dans son bureau, un très gentil vieux monsieur. Il était content de nous montrer qu’il avait reçu une carte postale de Paris de cyclistes (Vincent et Flore, si vous nous lisez) qu’il avait hébergés et notre passage devait lui rappeler cette histoire. Il nous offrira 2 thés et 2 pommes d’Amasya chacun ainsi qu’une bouteille d’eau du market!
Première journée depuis longtemps où le thermomètre ne dépassera pas les 30°C! On sent que la saison change par le coucher du soleil toujours de plus en plus tôt et l’inclinaison de ses rayons, même à midi.
P1130473.JPG Sur la route, on tente la traversée du premier tunnel d’une longue série. Cela semble dangereux car il n’y a pas de bande d’arrêt d’urgence pour nous, on préfère la petite route qui serpente à côté (plus sympa en plus). Pause thé (payé) à une aire de repos/resto/moquée et avant de partir pour trouver un endroit pour dormir, on demande si on peut camper devant la mosquée car l’herbe verte et confortable nous fait de l’oeil! Accepté, on monte le camp et on profite des toilettes pour se débarbouiller.

Dimanche 25/09/2011

Mauvais jour : paysage moins bien (on fait les difficiles), les camions klaxonnent toujours autant et aussi fort et la route est en travaux.
Il est bientôt l’heure de manger midi mais une côte se dessine à l’horizon et Elodie est à bout de force (pas assez mangé ce matin), on s’arrête à une table d’une station-pipi pour manger du pain/fromage et on reçoit 2 thés du pompiste bien sympa qui nous fait des petites tapes dans le dos lors de notre départ.
Grosse étape car finalement pas d’endroit pour camper entre la mosquée d’hier et Samsun! Heureusement, on termine par de la longue et fraîche descente. Encore un petit thé offert à l’entrée de la ville lors d’une pause station-pipi.
P1130483.JPG On est accueillis comme des rois par nos premiers Warmshowers (le CouchSurfing des cyclistes). Önder est pharmacien et vit au-dessus, dans l’immeuble familial.
La pluie s’invite à nouveau dans la soirée, ouf on est à l’abri! Fini les 30°C, mais toujours un bon 25 à un moment ou un autre. D’après Önder, la saison des pluies en région de la Mer Noire commence tout juste, chouette!
On passe la soirée à regarder nos photos sur leur TV, c’est drôle de revoir nos photos du début, depuis Budapest avec tout le monde puis les premiers jours avec Ole et Soph…

Lundi 26/09/2011

Alors qu’on avait demandé à Önder s’il connaissait un petit hôtel pas cher pour cette nuit (on reste à Samsun, repos), il nous propose de rester une nuit de plus chez eux! Proposition acceptée évidemment.
Aujourd’hui, mise en ligne de ce long message, nettoyage du linge en laverie, nettoyage de la chaîne arrière et petite balade prévue. On vous dira quoi plus tard!

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